Mongi Rahoui, député
«Le moment est venu pour changer les billets de banque en Tunisie. Cette procédure contribuera à apporter des sommes importantes et à mobiliser des ressources financières à notre pays. Elle permettra à l’Etat de remplir ses caisses. La procédure de changement de monnaie est une procédure propre et si elle était appliquée, elle aurait des rendements importants. J’estime, par ailleurs, que le projet de loi visant à intégrer le secteur parallèle dans la sphère légale de l’économie comme étant un projet de blanchiment de la corruption. Il vise à blanchir les contrebandiers en Tunisie et ceux qui pratiquent l’évasion de bénéfices à l’étranger. Tous ceux qui approuvent ce projet doivent avoir honte».
NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie
«L’Afrique a besoin de ce temps supplémentaire. Le continent a énormément souffert au cours des six derniers mois. Sur le plan économique, la pandémie du Covid-19 a déclenché une récession mondiale qui a fait perdre leur emploi à des millions de salariés africains. Pendant ce temps, bien d’autres millions de personnes ont vu leurs moyens de subsistance diminuer ou disparaître parce que les restrictions de mouvement ont étouffé le secteur informel et forcé la fermeture de petites entreprises. De plus, le continent a connu des pénuries de carburant à cause des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement… C’est là que l’allégement de la dette entre en jeu. L’allégement de la dette aidera les Etats africains à surmonter les tempêtes causées par le virus. L’allégement de la dette aidera les Etats africains à prendre les mesures nécessaires pour aider les gens à retourner au travail ou à développer leur entreprise. L’allégement de la dette aidera les Etats africains à rétablir la stabilité à la suite de perturbations politiques. L’allégement de la dette aidera les Etats africains à compenser la forte baisse des revenus pétroliers et gaziers et à commencer à construire des secteurs dans le domaine des énergies renouvelables».