Venu pour remporter au moins deux titres et s’assurer de la deuxième place en championnat, Benzarti a réussi jusque-là un objectif et raté un autre. Il ne lui reste que la Coupe de Tunisie comme seul trophée qu’il peut aspirer à remporter.
Recruté la veille du classico contre l’ESS, Faouzi Benzarti a réussi sa première sortie à la tête du CSS en remportant la victoire. Un succès qui a permis, d’ailleurs, à la formation sfaxienne d’écarter un adversaire direct dans la course à la deuxième place, qualificative à la Champions League.
Depuis, l’équipe a connu un saut qualitatif et les résultats ont suivi. Les Sfaxiens ont tenu en échec les Stadistes avant de battre une autre grosse cylindrée du championnat, en l’occurrence le Club Africain. Suivi un déplacement à Chebba où encore une fois les hommes de Faouzi Benzarti ont tenu en échec leur hôte.
Le parcours du championnat terminé avec un premier objectif atteint, à savoir terminer à la deuxième place qualificative à la C1 africaine, le coach sfaxien a attaqué son deuxième objectif pour lequel il a été recruté, à savoir la Coupe de Tunisie. Là encore, Benzarti, connu pour être un conquérant, a réussi sa première sortie dans cette épreuve en se qualifiant à Métlaoui aux demi-finales de la Coupe de Tunisie.
Parcours stoppé tout net
Tout allait bien pour Faouzi Benzarti jusqu’à dimanche dernier. Affrontant l’EST en supercoupe de Tunisie, Benzarti le conquérant a laissé paradoxalement la place à un entraîneur prudent qui a préféré jouer le bloc bas et se contenter de procéder par des contres quand l’occasion se présentait. Son adversaire et ancien adjoint à l’EST, Mouïne Chaâbani, qui a joué lui aussi au départ la carte de la prudence, a fini par comprendre que son ancien patron a adopté une stratégie tactique qui ne lui ressemblait pas. Chaâbani a fini par opter pour un jeu porté plutôt vers l’attaque et aurait pu obtenir gain de cause dans le temps réglementaire.
La prudence à la limite excessive a fini par coûter cher au coach sfaxien qui pensait qu’en atteignant la séance des tirs au but, il a plus de chance de l’emporter que son élève. Sauf que la chance a tourné le dos au vieux routier qui a échoué d’atteindre un des trois objectifs pour lesquels il est venu à Sfax. Il faut dire que le CSS ne s’est pas montré suffisamment entreprenant pour aspirer à remporter la Supercoupe de Tunisie.
Une chance pour se racheter
Cet après-midi, Faouzi Benzarti attaque un deuxième tour de la Coupe de Tunisie, celui des demi-finales. Il aura pour adversaire l’USM, auteur d’une saison exceptionnelle en championnat et qui aspire à aller jusqu’au bout en Coupe de Tunisie. Le CSS aura tout à l’heure l’avantage d’évoluer sur son terrain. Allons-nous retrouver Faouzi Benzarti tel que nous l’avons toujours connu, jouant l’offensive et n’hésitant pas à prendre des risques ? Attendons voir !
Une chose est sûre, le coach sfaxien a, cet après-midi, une chance pour se racheter après la déconvenue de dimanche dernier en se mesurant à l’une des meilleures équipes du championnat. Se qualifier à la finale de la Coupe de Tunisie serait déjà un succès en soi.