Le Covid-19 frappe fort le football tunisien. Epargné pendant des mois, notre football succombe petit à petit à cette méchante et contraignante maladie. Une série de cas positifs à l’Espérance, au CA et déjà à l’OB, à l’ESS et à Réjiche en attendant de voir si ça va se propager aux autres clubs.
Cette seconde vague fait du mal non seulement au football, mais aussi au sport tunisien. Parlons bien sûr du championnat de football, le plus concerné par ce virus. Avec ces cas en cascade, et, bien sûr, l’arrêt forcé d’entraîneurs et de joueurs pendant le confinement (deux semaines), la préparation de l’intersaison va être affectée. C’est l’arrêt des entraînements pour tous ces clubs touchés. On ne va pas s’entraîner avec 7 joueurs et sans staff. Du coup, on a des clubs obligés de suspendre leur préparation et d’autres, indemnes jusque-là, qui continuent de se préparer pour l’édition 20-21. Ce décalage n’offre pas des chances égales à tous les clubs. De plus et en temps de contamination généralisée, il nous semble sage et raisonnable de penser au report du championnat, et donc l’allongement des délais de la préparation d’inter-saison. Cela pour préserver nos joueurs, entraîneurs et dirigeants, et aussi pour éviter un championnat à deux ou trois vitesses. Ce ne sera pas suffisant si le nombre des cas dans les clubs va augmenter. La FTF devra s’investir encore plus avec ses moyens logistiques pour des contrôles de dépistage, et surtout pour un protocole sanitaire plus strict. Ce nombre de cas inquiétant, pour le moins que l’on puisse dire, nous pousse à poser une question : où sont passées les mesures sanitaires décrétées pendant les matches? Il faut comprendre pourquoi tout d’un coup des clubs ont été ravagés par le Covid, alors qu’ils sont censés respecter les mesures décrétées par la FTF? Nous avons constaté à plusieurs reprises un relâchement lors de plusieurs matches : des accolades, pas de distanciation, pas d’hygiène. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Le mieux serait de reporter le championnat, le temps de guérison de ces nombreux cas. Pas d’autres choix si l’on veut sauver des vies humains.