Pas de fonds pour entamer la préparation, les Miniers sont dos au mur.
On sait bien que, sans ressources financières, un club professionnel ne pourra pas résister pour se tailler une place parmi les grands. Dans ce contexte, l’ESM a souffert le martyre à la fin de la saison écoulée pour ne pas rétrograder en Ligue 2, en raison, bien évidemment, des difficultés matérielles. Mais la joie des supporters n’a pas beaucoup duré, puisque, au moment où les autres clubs ont entamé la préparation de l’avant-saison, le bureau directeur des Miniers a lancé un cri d’alarme. Le démarrage de la compétition pointe à l’horizon et l’ESM a du mal à commencer la préparation. Les autorités locales et régionales, à leur tête le gouverneur de Gafsa et la société des phosphates de la région (considérée comme le principal bailleur de fonds), font la sourde oreille.
L’espoir est toujours permis, certes, mais la pérennité d’un club professionnel ne pourrait être garantie qu’avec le soutien des autorités et des supporters. On se rappelle toujours du mauvais sort de certains clubs, dont la spécificité est d’être financés par un seul bailleur de fonds (COT, SRS). Le bureau directeur de Métlaoui s’est réuni, encore une fois, au début de cette semaine pour annoncer que les caisses sont vides et pour attirer l’attention des responsables concernés.