Vu l’impossibilité du recrutement de 1.500 chômeurs dans les compagnies pétrolières de la région, d’autres solutions ont été proposées par la coordination. Il s’agit, entre autres, de l’emploi de 500 personnes dans la société des services du Sud et 500 autres dans la Société de l’environnement et de plantation. De nouvelles propositions sont également avancées par la coordination, se rapportant essentiellement à l’octroi de prêts de création de projets au profit de 1.000 bénéficiaires, dans le cadre du programme de responsabilité sociétale.
A la suite des dernières concertations engagées, au début de la semaine écoulée, avec la délégation gouvernementale, on croyait avoir, définitivement, désamorcé la crise d’El Kamour dont l’accord fut signé en juin 2017. Surtout que les deux parties ont déjà convenu de trouver un compromis, à la seule condition de voir les compagnies pétrolières à Tataouine reprendre leurs activités.
Rappelons que le porte-parole de la délégation gouvernementale, Moncef Achour, avait, il y a quelques jours, fait preuve d’une volonté de concrétiser tous les points de l’accord évoqués à cet effet. Sur fond d’un flou à ce niveau, les pourparlers semblent ainsi prendre une nouvelle tournure. Car le contenu de l’accord, tel que communiqué par le gouvernement, n’a pas satisfait les habitants de la région, comme l’avait ainsi jugé Tarek Haddad, porte-parole de la coordination du sit-in d’El Kamour. « On souhaitait parvenir, une fois pour toutes, à la concrétisation de l’accord et la réouverture les vannes de pompage, sans pour autant négliger les droits de la région à l’emploi et au développement », avait-il, encore, souligné, lors d’une conférence de presse, tenue juste au terme des concertations avec les membres de la coordination. En réponse aux recommandations du gouvernement, la coordination voudrait en savoir plus sur les tenants et les aboutissants. Elle revendique d’amples détails sur la manière avec laquelle vont être appliqués les différents points convenus dans l’accord en question. Cela dit, une réflexion est menée maintenant sur les pistes censées mettre fin à la crise.
Sur fond d’insatisfaction
Car, d’après les membres de la coordination, les points négociés ne permettent pas de satisfaire les revendications, notamment la classification de la société d’environnement, de plantation et de jardinage, le paiement des salaires dus aux agents et cadres de la société, outre l’allocation d’un montant de 80 millions de dinars au fonds de développement et d’investissement qui sera décaissé dans le cadre du programme de la responsabilité sociétale et l’accélération de la publication des décrets d’application y afférents.
Vu l’impossibilité du recrutement de 1.500 chômeurs dans les compagnies pétrolières de la région, d’autres solutions ont été proposées. Il s’agit, entre autres, de l’emploi de 500 personnes dans la société des services du Sud et 500 autres dans la société de l’Environnement et de plantation. D’autres propositions sont également avancées par la coordination, se rapportant essentiellement à l’octroi de prêts de création de projets au profit de 1.000 bénéficiaires, dans le cadre du programme de responsabilité sociétale.