C’est à n’y rien comprendre…
Tantôt démissionnaire, tantôt sauveur, Abdessalem Saïdani n’arrête pas de surprendre les observateurs sportifs. En effet, devant l’incapacité du comité de soutien présidé par Saïd Lassoued et du candidat à la présidence du comité provisoire Bassem Zouaoui à trouver une solution au problème du CAB, Abdessalem Saïdani est revenu sur sa démission. Il a décidé de continuer à diriger le club après avoir appris que la réunion tenue, jeudi dernier, au siège du gouvernorat en présence de toutes les parties concernées (le gouverneur Saïd Lassoued …) s’est soldée par un échec. Et pourtant, il aurait fallu injecter la somme de 400.000 dinars dans les caisses du CAB pour que la situation se décante légèrement. C’était la condition du prétendant à la présidence de l’éventuelle nouvelle équipe dirigeante. C’est quand même assez «gonflé» ! Non seulement on lui propose de diriger le CAB pendant les six mois à venir, le temps qu’on prépare le rapport financier et qu’on organise une assemblée élective, mais on lui «offre» également ladite somme pour démarrer la saison! Si une pareille exigence pouvait être réalisée si facilement, alors plein de candidats pourraient prétendre à accéder à la présidence du CAB. On aime bien, à Bizerte notamment, dans les milieux sportif et politique, le rôle d’apparat, mais quand il s’agit de mettre la main à la poche, c’est «l’esquive ». Aujourd’hui, le président démissionnaire va reprendre la direction des affaires au CAB et assumer ses responsabilités jusqu’à la tenue de l’assemblée générale élective qui comprendra bien évidemment le bilan financier. On a appris, dans la foulée, sur le plan sportif que l’opération recrutement a déjà commencé, puisque Fehmi Kacem, milieu offensif vient de signer un contrat de deux ans et Djamel Chatel revient dans le groupe. Après tout ce « cinéma», Saïdani sera-t-il appuyé matériellement pour pouvoir diriger le club correctement ?