La situation sanitaire à Zarzis est inquiétante, contrairement à la première vague du coronavirus en mars dernier au cours de laquelle tout le monde a travaillé, main dans la main, pour éradiquer ce mal. La mobilisation des blouses blanches et de la protection civile, soutenues par les deux communes de la ville, par les scouts et certaines associations humanitaires et l’application des précautions sanitaires grâce à la présence massive des forces de l’ordre…avaient permis alors de faire face à la propagation du virus et le nombre de cas positifs n’a jamais dépassé trois par mois .
Ce n’est malheureusement pas le cas pour cette deuxième vague depuis l’ouverture du poste frontalier de Ras Jdir et celle de l’aéroport international Djerba-Zarzis . L’indifférence des citoyens, le manque de personnel et d’équipements dans l’unique hôpital de la ville, le non-application des mesures préventives …( gel , masque , distanciation sociale dans les administrations , rassemblements dans les endroits publics et les moyens de transport) sont les raisons essentielles qui font que ce virus ne cesse de se propager de plus en plus rapidement. Plusieurs cas ont été déclarés positifs en ce début du mois de novembre, mais la réalité est certainement autre, puisque rares sont ceux qui respectent l’auto-confinement.
A l’heure actuelle, la pandémie à Zarzis est sur une courbe ascendante.