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Perspectives | Les plateformes commerciales peu investies

Les plateformes virtuelles de commerce ne sont pas bien exploitées par les entreprises tunisiennes qui continuent à se  limiter aux moyens classiques, qui consistent à faire des transactions par contact direct avant d’envoyer les commandes par voie aérienne ou maritime. Pourtant, les plateformes virtuelles internationales touchent des millions de personnes réparties à travers tous les pays du monde.  Le chef d’entreprise tunisien peut accéder facilement à ces plateformes sans dépenser des sommes faramineuses ni faire de grands efforts, et ce, pour vendre ses produits, quelle que soit leur nature.

Cette nouvelle méthode de vente peut ouvrir de nouveaux horizons pour nos industriels et nos exportateurs, et améliorer, par conséquent, le chiffre d’affaires à l’export. C’est que les méthodes classiques — qui doivent continuer néammoins à être utilisées — ont montré leurs limites, et il faut s’adapter aux nouvelles méthodes pour vendre toujours plus. Utiliser les plateformes virtuelles ne nécessite pas de nouveaux investissements ni des recrutements massifs, mais un léger changement au niveau du déploiement des agents. Il va sans dire que les produits à commercialiser doivent répondre aux normes et standards internationaux sous peine d’être retournés à leur envoyeur.

Ce dernier est appelé aussi à soigner l’emballage et le design, en vue de séduire l’acheteur et le fidéliser pour acheter toujours chez le même fournisseur. A noter que ces plateformes offrent la possibilité de vendre en gros ou en détail. L’exportateur peut combiner les deux méthodes. La vente en gros peut concerner l’envoi en une seule cargaison de 1.000 articles et plus. Un échantillon pourrait être demandé par le client potentiel pour vérifier la qualité du produit avant d’autoriser l’exportation de toute la marchandise commandée. Un investissement doit être prévu, cependant, dans le transport à choisir par l’acheteur.

Le coût de celui-ci est différent, et peut se faire par voie aérienne (rapide) ou par voie maritime. Avant de devenir un marchand international utilisant l’une des plateformes disponibles, le commerçant est tenu de préparer sa vitrine virtuelle qui n’est autre qu’un catalogue comportant les différents produits proposés, ainsi que leurs prix et, éventuellement, les conditions de vente. La vente à distance par le biais des plateformes virtuelles connaît une ruée de la part des industriels et commerçants européens qui ont réussi à cibler des clients situés dans les quatre coins du monde. Les chefs d’entreprise tunisiens doivent suivre cette tendance dans les plus brefs délais pour améliorer le taux de couverture de notre balance commerciale et augmenter le chiffre d’affaires à l’export.

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