Des activistes bénévoles ont acheté des gels, des masques, des produits désinfectants qui ont été distribués dans les établissements scolaires, les mosquées…
A Zarzis, il est impossible de recenser le nombre exact des cas positifs Covid-19 , à l’heure actuelle. L’ouverture du poste frontalier de Ras Jdir, le manque de contrôle du protocole sanitaire et le non-respect du confinement sont les principales raisons de la contamination qui a pris de l’ampleur dans toute la ville. Dimanche dernier, 18 cas positifs ont été enregistrés. D’autres ont été transférés à Djerba où un grand nombre de visiteurs contaminés et asymptomatiques circulent en ville. Certains ont présenté un test falsifié pour entrer en Tunisie et louer une maison sur l’île pour y passer des vacances.
Et pour rendre à César ce qui appartient à César, il faut dire que seul Mohamed Lassaad Essafi, président du comité de la propreté, de la santé et de l’environnement au sein du conseil municipal de Zarzis, en tant que pharmacien, n’est pas resté les bras croisés ni attendu de l’aide des autorités locales. Effectivement, sans perdre de temps et pour faire face à cette épidémie , il a fait appel à la générosité d’activistes zarzissiens résidents en France qui ont financé l’acquisition de bouteilles de gel , de désinfectants, de masques de protection au profit des institutions scolaires, des mosquées, ainsi que d’une quantité considérable de médicaments et d’équipements paramédicaux , après un contrôle minutieux des produits. Une initiative louable et un geste qui mérite d’être salué. Espérons que les autres conseillers municipaux feront de même !