Plusieurs chefs d’entreprise ne veulent pas instituer un nouvel acquis pour leur effectif, à savoir celui des intéressements qui récompensent les travailleurs les plus dévoués et les plus doués pour les inciter à toujours faire plus et à faire prospérer l’entreprise. La raison de cette fébrilité des chefs d’entreprise s’explique par le fait qu’une telle initiative peut s’avérer peu rentable et fait donc perdre à l’entreprise des fonds indus. En outre, tous les travailleurs veulent bénéficier des intéressements même s’ils n’ont pas fait assez d’efforts au profit de l’entreprise.
Cet avantage sera considéré comme un acquis qui ne doit jamais être supprimé de la fiche de paie ! Pourtant les intéressements qui sont, par ailleurs, octroyés aux plus méritants dans les grandes entreprises et firmes internationales, ont été faits pour encourager les travailleurs à se surpasser en vue de produire plus et mieux. Déjà, le salaire de certains employés est mis en question dans la mesure où ces derniers ne s’acquittent pas de leur tâche convenablement pour mériter des émoluments. Le patron trouve du mal à dissuader les employés récalcitrants qui sont capables de perturber l’activité de l’entreprise au cas où ils seraient mis à la porte pour cause d’oisiveté pendant les heures de travail.
Ce rappel à l’ordre peut se transformer en un drame entraînant la mobilisation de plusieurs contestataires qui ne reculent devant rien pour empêcher l’entreprise de poursuivre son activité, et les exemples ne manquent pas. A l’heure de l’industrie intelligente et la digitalisation, la situation au sein de l’entreprise doit changer et les méthodes de travail doivent se moderniser pour être au peloton des pays développés et bien se positionner sur l’échiquier international où la concurrence est des plus rudes.
Le syndicat se met souvent du côté du travailleur sans examiner la situation d’une façon neutre et objectif. C’est pour cela que de nombreux chefs d’entreprise évitent de prendre des initiatives tels que les intéressements, et ce, pour ne pas ajouter un nouveau problème à ceux qui se sont déjà accumulés au fil des ans. D’où la nécessité de changer la mentalité des travailleurs qui doivent considérer l’entreprise comme leur bien personnel, leur gagne-pain unique. C’est ainsi qu’ils pourraient redoubler d’effort pour hisser le niveau des performances de l’entreprise à un degré supérieur. Autrement, l’entreprise risque de perdre ses marchés et d’enregistrer des pertes qui ne seront jamais récupérables pour la simple raison que le travailleur n’a pas été au niveau de la responsabilité placée en lui.