Secteur des industries automobiles : Suivi de la charte compétitive à l’horizon 2025

Les principaux axes de la Charte public-privé dans le domaine des industries automobile vise à améliorer la compétitivité des entreprises opérant dans le secteur, tout en préservant les postes d’emploi et en consolidant le positionnement de la Tunisie dans la chaîne de valeur mondiale.   

Le secteur des composants automobiles et les perspectives de son développement ont été au centre d’une séance de travail, organisée entre Mme Salwa Sghaier, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, et M. Nabil Bouchaâla, président de l’Association tunisienne des fabricants des composants automobiles, et ce, le jeudi 17 décembre au siège du département. Etaient présents à cette réunion les représentants de l’Agence allemande de coopération internationales (GIZ), des ministères du Commerce, de l’Enseignement supérieur, la direction générale de la douane, outre le directeur général des industries manufacturières, M. Fethi Sahlaoui, et un nombre des cadres du ministère de l’Industrie.

Le thème abordé par ladite réunion a été axé sur l’état d’avancement de l’élaboration d’une Charte de partenariat entre les secteurs public et privé dans le cadre de la concurrence des industries des composants automobiles en Tunisie à l’horizon 2025. Il a été question d’approuver cette Charte avant sa présentation à un conseil ministériel au cours des jours à venir.

Moderniser l’infrastructure de base

Lors de cette rencontre, les principaux axes de la Charte ont été examinés, et ce, dans le but d’améliorer la compétitivité des entreprises  opérant dans les industries automobiles tout en préservant les postes d’emploi et le renforcement du positionnement de la Tunisie dans la chaîne de valeur mondiale dans ce secteur prometteur. Dans son intervention, Mme Salwa Sghaier a souligné que les industriels opérant dans ce secteur vital bénéficient de l’encadrement nécessaire d’autant plus qu’il a été affecté par les effets du Covid-19.

D’où la nécessité de travailler en commun en vue de consolider et moderniser l’infrastructure de base industrielle et technologique afin de pouvoir attirer les investissements et faire de la Tunisie une région spécialisée dans la fabrication des composants automobiles et des outils mécaniques. L’oratrice a indiqué, par ailleurs, que notre pays dispose de tous les moyens pour devenir un leader en matière de fabrication de composants automobiles.

En effet, la Tunisie occupe, déjà, la deuxième place au niveau africain en matière d’exportation des pièces de rechange et des composants automobiles grâce à un tissu industriel étendu, composé d’entreprises nationales de renommée internationale. A noter que le projet de la Charte en question comporte des axes essentiels relatifs à l’infrastructure de base, la logistique, le cadre législatif, la recherche et le développement, l’emploi et la formation et la promotion de l’image de la Tunisie à l’étranger. 

Au niveau de l’investissement, la Charte vise à attirer une société internationale leader dans l’industrie automobile électrique, en plus de l’attraction d’autres sociétés de renommée internationale dans le domaine des composants automobiles de première catégorie et qui disposent d’un contenu technologique de haut niveau.

La stratégie future du secteur vise à augmenter les exportations pour passer de 7.5 milliards de dinars en 2019 à 13.5 milliards de dinars à l’horizon 2025.       

Il s’agit aussi d’améliorer la valeur ajoutée pour atteindre 48% et de fournir 3.000 postes d’emploi supplémentaires lors de la même année avec un taux d’encadrement de 19%. Le secteur des composants automobile regroupe plus de 280 entreprises industrielles dont 140 à participation étrangère et 65% totalement exportatrices fournissant 90.000 postes d’emploi. 

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