Le secteur avicole souffre de plusieurs problèmes qui se sont répercutés négativement sur les activités des petites et moyennes entreprises. Le souci des autorités publiques est de fournir régulièrement des quantités de produits avicoles à des prix abordables.
Dans le cadre du suivi du secteur avicole, Mme Akissa Bahri, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a présidé une séance de travail de la commission technique consultative au siège de son département. Cette commission est chargée de suivre l’activité de la production avicole. Etaient présents à la réunion les représentants des différentes directions en rapport avec le secteur ainsi que les structures syndicales professionnelles et les associations concernées.
Au cours de la séance de travail, un exposé sur les résultats du secteur en 2020 a été présenté avec des chiffres à l’appui sur la production et les prix de vente. Dans son intervention, Mme Akissa Bahri a souligné l’importance de l’intérêt du ministère de l’Agriculture à ce secteur indiquant qu’il faut préserver les petits et moyens éleveurs.
Approvisionnement régulier du marché
Il s’agit aussi, côté prix, de ménager le pouvoir d’achat des consommateurs. Dans ce cadre, et après discussion, plusieurs dispositions ont été prises dont la révision des niveaux de la production programmée dans le but d’assurer l’approvisionnement normal et d’une façon régulière du marché en produits avicoles. Il a été recommandé, de même, de stabiliser les prix de vente dans des proportions garantissant un bon rendement pour tous les intervenants dans le secteur. Tout sera mis en œuvre en vue de s’entendre sur la mise en place d’une charte de partenariat entre le gouvernement et la profession qui doit être activée dans les meilleurs délais. Il a été décidé, par ailleurs, de sensibiliser les différentes parties prenantes sur la nécessité de faire face aux opérations d’importation anarchique des produits avicoles tout en renforçant le contrôle au niveau des points frontaliers. A noter que les professionnels ont protesté, récemment, contre la baisse des prix sur le marché, ce qui ne leur permet pas de couvrir les frais de production qui ont connu, au fil des ans, une hausse importante d’autant plus que certaines matières premières sont importées. De plus, les importations doivent être rationalisées, selon les producteurs qui appellent les autorités publiques de mieux organiser le secteur en rappelant à l’ordre les intrus qui ont investi le secteur.