Les fêtards qui ont l’habitude de célébrer la soirée du 31 décembre dans les salons de thé, les restaurants et les boîtes de nuit devraient passer cette année le Nouvel An autrement !
La crise sanitaire que le monde est en train de vivre depuis plusieurs mois, caractérisée par la propagation du virus Covid-19, a manifestement changé notre mode de vie et a obligé un bon nombre d’entre nous à vivre et à célébrer certains évènements importants de la vie autrement. Comment les Tunisiens, jeunes et couples, fêteront la soirée du 31 décembre pour quitter une année qui s’achève et accueillir une autre ?
La soirée se passera en famille pour un bon nombre de Tunisiens, d’autres entre amis, mais il est hors de question de célébrer une nouvelle année tout en étant isolé du monde ! « Comme chaque année et pour célébrer la nouvelle année, je partage le début de ma soirée avec la famille, en particulier ma mère et ma sœur, et la seconde partie avec mes amis. Je me réunis avec mes camarades les plus proches, pour veiller jusqu’à l’aube, en partageant avec eux des moments divertissants dans une ambiance sympathique. Nous passons la plupart du temps à discuter et à s’amuser durant toute la soirée», témoigne Fadi, jeune étudiant poursuivant ses études à Sousse, à l’école d’ingéniorat.
Un dîner copieux
Quant à Nadia, également étudiante en troisième année « LAII », à l’Institut des technologies et des communications, elle partagera, comme à l’accoutumée, la soirée de la veille de la nouvelle année avec toute sa famille. Elle et sa mère, occuperont leur journée à préparer un gâteau et un dîner copieux pour la soirée. « Même si l’ambiance générale n’est pas au top, à cause de la propagation du virus qui a même perturbé le déroulement des cours et de l’année universitaire, ainsi que la vie au quotidien, cela ne nous empêchera pas quand même de profiter de la vie et de célébrer certains moments importants entre familles et avec tous ceux que nous chérissons. Cette année, la fête du nouvel an aura autant de charme, puisqu’elle sera célébrée en famille, avec mes parents et mes deux frères. D’habitude, nous nous rendons tous après le dîner à un salon de thé pour partager un café ensemble. Mais cette année, nous allons juste partager ce café chez nous, à la maison», note Nadia.
Leyla et Moëz, un jeune couple, qui a l’habitude de célébrer chaque année la veille du nouvel an dans un restaurant à Bizerte pour partager des moments autour d’un dîner, doivent cette année rester chez eux. Leyla a choisi, donc, de programmer la fête de la soirée de la fin de l’année avec la famille de son mari. Invités tous les deux, elle et son mari chez sa belle-mère, elle profitera de cette occasion pour se réunir avec tous les membres de la famille pour célébrer l’année autrement.
N’oublions pas que pour plusieurs d’entre nous, notamment ceux et celles qui résident à l’étranger, pour des raisons professionnelles ou académiques (notamment les étudiants) doivent vivre pour la première fois de leurs vie, une expérience qui les oblige à rester loin de leurs familles et de leurs amis et passer la soirée de la nouvelle année en solo.
Tel le cas de Aymen, ingénieur en mission en Chine depuis l’année dernière.
Ne pouvant pas rentrer chez lui, il est obligé de fêter la veille de l’année tout seul, tout en se contentant de rester juste en contact avec sa famille via le Net, pour combler ce sentiment de solitude et d’isolement. Idem pour Firas, étudiant en Allemagne qui fêtera l’année autrement, via Skype pour garder le contact avec ses parents et vivre en virtuel des moments de partage et d’ambiance.