Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Tel un diesel, le CSS a fini par corriger le ST à terme.
Stade Taieb Mhiri de Sfax. Temps frais. CSS-ST (3-0). Match à huis clos. Arbitrage de Yosri Bouali. Buts de Chaouat (47’, 73’ sur penalty) et Moncer (80’).
CSS : Aymen Dahmen, Ala Ghram, Mohamed Ben Ali, Nour Zamen Zammouri, Sabri Chraitia, Chris Kouakou, Naby Camara, Zakaria Mansouri, Kingsley Eduwo, Mohamed Soula, Firas Chawat
ST : Ali Jmal, Rafik Mednini, Walid Hasni, Hamza Hammami, Ahmed Moghsi, Hamza Hadda, Sabri Lâamari, Issam Ben Khmis, Bilel Ait Melek, Bilel Mejri, Houssem Habassi
Clubistes Sfaxiens et Bardolais n’ont pas ménagé leur peine hier pour nous proposer une chaude empoignade avec pour toile de fond la course aux premières loges de la Ligue 1. A l’affût au classement, le CSS savait pertinemment qu’une victoire dans son fief lui ouvrirait les portes du podium, sans oublier que l’escouade sfaxienne compte un match en moins à disputer contre les Cigognes de Béja (mise à jour de la 4e ronde). Quant aux Stadistes, toujours solidement ancrés dans la première partie du tableau, il s’agissait de frapper un grand coup à Sfax, et surtout repartir de plus belle. Toujours en rapport avec l’avant-propos de cette explication, volet pré-bilan, en marge des premières salves du championnat, si le CSS est forcément préoccupé par son prochain choc face au MCA dans le cadre de la C1, jusque-là, il tient la route en championnat, comme en atteste d’ailleurs sa démonstration de force face au CA. Et avant d’avoir cartonné le Club Africain, le Onze d’Anis Boujelbene a antérieurement disposé d’un autre concurrent, l’USM de Lassaad Jarda. Certes, les Sfaxiens ont entre-temps buté sur une coriace formation de l’UST. Mais force est de constater que l’équipe de Skander Kasri n’est pas en D1 pour faire de la figuration, comme en atteste sa partition collective convaincante face au CA. Voilà pour le Club Sportif Sfaxien. Quant au Stade Tunisien, jusque-là, la joyeuse fratrie d’Anis Boussaidi a fait figure d’escadron de la Ligue 1. Certes, les Bardolais se sont récemment heurtés à une tenace formation de l’AS Réjiche. Mais auparavant, ils se sont montrés expéditifs contre la JSK et irrésistibles face au CAB. Et au passage, même la parité contre l’OB n’a en rien entamé le capital-confiance d’une équipe en passe de regagner ses lettres de noblesse.
La preuve par trois !
Passons au déroulé de la rencontre et aux faits saillants du match. 35’ de jeu, le CSS observe mais garde la main. Le ST, à son tour, pousse et avance. Les Bardolais bousculent le CSS dans la zone de vérité, sans pour autant faire la différence. A partir de la 42’, le CSS sort de ses bases, sans conséquences jusque-là. 44’, Soula sert Chawat qui écrase sa frappe. On en restera là pour la mi-temps. De retour des vestiaires, le CSS (probablement sermonné par son coach) change de visage. Puis, Chawat, encore lui, se chargera de faire le job. Le CSS mène désormais. 65’, le Stade Tunisien accuse le coup alors que le CSS tente de faire le break. Les locaux dominent et les visiteurs constatent. 68’, Moncer fait son entrée. De l’autre côté, avec l’incorporation de Victor Abata, le ST est mieux armé pour remonter le temps. Les Stadistes jouent leur va-tout. Le match peut basculer, d’un côté comme de l’autre. Ce qui devait arriver arriva cependant. Chris Kouakou provoque un pénalty. Chawat fera le reste. Et ce n’est pas fini. 80’, Moncer triple la mise et prolonge le calvaire stadiste. La preuve par trois ! C’est le tarif pour les adversaires du CSS ! Le MCA de Djabou est averti, les Sfaxiens sont en pleine forme !
