Crédit photo: Saul LOEB / © 2021 AFP
C’est la première fois que le Capitole a été envahi depuis que le bâtiment avait été incendié par les troupes britanniques en 1814, selon la US Capitol Historical Society.
Incroyable, mis vrai ! Le Capitole, coeur battant de la démocratie américaine, fut envahi, hier, par des partisans du président sortant, interrompant la session qui devait confirmer la victoire du président élu Joe Biden.
Ce dernier avait dénoncé, un peu plus tôt depuis le Delaware, un climat d' »insurrection » et une attaque « sans précédent » contre la démocratie américaine.
Or, pour rétablir l’ordre et le calme, des militaires de la Garde nationale ont été envoyés à Washington DC après plusieurs heures d’extrême tension.
Entre élus portant des masques à gaz et des agents de la police en civil arme au poing, les images prises dans l’enceinte du Capitol et diffusées dans les médias américains, puis, relayées sur les réseaux socio-numériques resteront gravées dans l’histoire.
Selon l’Agence France-Presse (AFP), « un couvre-feu est entré en vigueur hier en fin d’après-midi dans la ville, où l’état d’urgence sera prolongé durant deux semaines ».
Néanmoins, le Congrès a repris en soirée le processus de certification de la victoire du démocrate, après une coupure de plusieurs heures, en rejetant, au Sénat puis à la Chambre des représentants, les objections d’élus républicains visant les résultats de la présidentielle dans l’Etat de l’Arizona, précise l’AFP.
Fcebook et Twitter bloquent les comptes de Trump
De son côté, Donald Trump s’est contenté de quelques tweets et d’une brève vidéo dans laquelle il a demandé à ses partisans de se tenir à l’écart de la violence et de « rentrer chez eux ».
« Je vous aime (…). Je comprends votre douleur », a-t-il cependant renchéri, évoquant une nouvelle fois une élection « volée ».
Facebook a fini par retirer cette vidéo , jugeant qu’elle « contribuait aux risques de violence ». Le président américain a également était bloqué par le réseau social de Mark Zuckerberg pendant 24 heures.
Idem pour Twitter qui a également retiré de sa plateforme la vidéo et bloqué dans la foulée le compte « @realDonaldTrump » pour douze heures en le menaçant de suspension permanente, des mesures sans précédent.
« Le seul des prédécesseurs républicains de Donald Trump encore en vie, George W. Bush, a dénoncé des scènes de chaos dignes d’une « république bananière ». Pour Barack Obama, ces violences sont « un moment de déshonneur et de honte » pour l’Amérique. », lit-on chez nos confrères de l’Agence France-Presse (AFP).
C’est la première fois que le Capitole a été envahi depuis que le bâtiment avait été incendié par les troupes britanniques en 1814, selon la US Capitol Historical Society.