Etoilés et Monastiriens ont rempli, certes, leurs contrats, mais leur qualification aux 16eS de finale bis de la Coupe de la CAF a été obtenue dans la difficulté. Les Sfaxiens, eux, sont des rescapés de la C1 africaine.
Pour nos désormais trois représentants en Coupe de la CAF, la prochaine étape ne sera pas facile à négocier. C’est que Monastiriens et Etoilés se sont qualifiés dans la difficulté aux seizièmes de finale bis de la Coupe de la CAF, alors que les Sfaxiens trouvent dans la C3 une seconde chance pour poursuivre leur rêve africain, mais avec des ambitions nettement revues à la baisse.
Le temps où quatre de nos clubs négociaient la phase des groupes de la Ligue des champions est bien lointain, hélas ! Aujourd’hui, nous ne pouvons compter qu’avec ce que nous avons en émettant l’espoir que nos clubs aillent plus loin dans leur aventure africaine, notamment nos trois représentants en Coupe de la CAF. Croisons les doigts !
USM : dur, dur, l’apprentissage…
L’euphorie de septembre dernier après le sacre historique en Coupe de Tunisie, doublé d’une qualification à la Coupe de la CAF, a laissé place au doute à cause des résultats en dents de scie en championnat. En Coupe de la CAF et même si jusque-là les résultats ont suivi, la prestation de l’équipe lors de la dernière sortie contre Ahly Tripoli est déplorable. La formation monastirienne doit sa qualification à son gardien, Ben Saïd. Pour le reste, Lassaâd Jarda doit revoir sérieusement sa copie. L’apprentissage du haut niveau s’annonce dur pour les Monastiriens qui doivent s’habituer à gérer le rythme de la compétition en étant engagés sur deux fronts.
En ce qui concerne l’ESS, Jorvan Vieira a aussi du pain sur la planche. Les automatismes ne sont pas encore huilés. Idem pour le staff technique sfaxien pour qui la poursuite de l’aventure africaine en C3 est une seconde chance qui s’offre à lui pour aguerrir les joueurs et leur faire gagner en expérience.
