Accueil Economie SYSTEME NATIONAL DE CONTROLE PAR SATELLITE: Les embarcations de pêche passées au crible

SYSTEME NATIONAL DE CONTROLE PAR SATELLITE: Les embarcations de pêche passées au crible

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche rappelle que les objectifs du système national de contrôle des embarcations de pêche  par les satellites consistent à consolider les mécanismes de protection et de sécurité des vies humaines travaillant dans la mer, et ce, en accueillant et diffusant des appels de secours.

Des opérations de recherche et de sauvetage ainsi que des aides aux embarcations exposées au danger au large sont assurées par satellite. Il s’agit aussi de diminuer les accidents maritimes, dont les embarcations de pêche sont l’objet. Ces satellites de contrôle permettent également de faire face à la pêche anarchique et de préserver le matériel et les outils des embarcations de pêche côtière et dans des profondeurs de moins de 50 mètres,  notamment les chalutiers.

Le souci consiste aussi à protéger  l’environnement marin et les richesses halieutiques. Enfin, le satellite donne l’occasion de constituer une base de données pour les programmes de recherche scientifique relatifs à l’exploitation des pêcheries.

Communiquer avec le système

A noter que la Tunisie a adopté le système national de contrôle des embarcations de pêche, dont la longueur est supérieure à 15 mètres par satellite. Les exploitants des unités de pêche ont été invités d’équiper leurs embarcations par les accessoires nécessaires pour communiquer avec ce système, et ce, conformément à la loi n°34 en date du 21 septembre 2013 dans un délai  d’une année depuis son entrée en vigueur.

Ce système permet d’identifier « les crimes » de la pêche en utilisant des équipements de contrôle par satellite conformément à la loi n°30 en date du 23 mai 2018. Le ministère souligne que depuis 2015, il a adopté la démarche participative avec l’organisation professionnelle en vue d’appliquer progressivement le système national du contrôle des embarcations de pêche en encourageant leur équipement en matériel digital, et ce, en comprimant le coût de son acquisition à travers l’exonération des équipements digitaux des droits douaniers à l’importation et de la TVA en consentant des aides financières d’une valeur de 50% du prix du matériel acheté. Il a été décidé, par ailleurs, d’octroyer une subvention supplémentaire d’une valeur de 5% du gasoil consommé par les embarcations équipées.

Des avantages aux pêcheurs

Déjà, l’unité de pêche bénéficie d’une subvention de carburant compensée entre 35 et 45% du coût initial. L’objectif est de participer à couvrir le coût annuel pour l’exploitation et la maintenance,  ce matériel dans les zones du Centre et du Sud qui se caractérisent par la distance lointaine entre les pêcheries et les ports, et ce, en se référant à l’arrêté des ministres des Finances et de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche en date du 31 octobre 2016 relatif à la définition du montant de la subvention du gasoil consommé par les unités de pêche.

Pour fournir les meilleures solutions techniques possibles et les offres financières raisonnables au profit des professionnels, le ministère a approuvé d’agréer deux fournisseurs pour le matériel digital, et ce, sur recommandations de la commission technique conjointe qui regroupe les représentants de toutes les structures de l’Etat chargées de la navigation, les communications maritimes et la sécurité nationale. Le ministère de l’Agriculture informe, en outre, que toutes les étapes d’installation progressive du système ont été terminées après avoir duré plus de quatre ans, riches en travail.

Les professionnels chargés de l’équipement et les pêcheurs sont invités à appliquer le contenu des autorisations accordées et les dispositions de la loi n°13 en date du 31 janvier 1994 relative à l’exercice de la pêche ainsi que tous les textes amendés ou en complément, lors de leur activité.

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