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Zarzis : Une catastrophe évitée de justesse

Vendredi dernier, la ville de Zarzis a failli revivre l’incident survenu à Sbeïtla, il y a quelques mois et qui a coûté la vie à un père de famille.

La commune de Zarzis-Nord et l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) ont décidé de démolir une passerelle et des parasols sis devant le seul hôtel de charme au Sud-Est agréé. Le gérant de cette maison d’hôte, sa femme qui est de nationalité étrangère, sa sœur, présidente de l’Addci, et des citoyens de la place se sont opposés à l’acte, preuves à l’appui et notamment un jugement en leur faveur, une autorisation officielle pour la passerelle dont la date de validité expirera au mois de juillet 2021 et une autre pour une base nautique, ainsi qu’un certificat prouvant qu’un autre procès est en cours. «Quant à la route classée et baptisée RVE 972 qui longeait le littoral et reliait le grand port de pêche à la chaussée romaine, elle n’existe plus devant toutes les unités touristiques, à part la nôtre», a indiqué le gérant.

Des explications et des excuses rejetées par les employés qui sont venus pour accomplir leur mission, ordonnée par leurs supérieurs. N’ayant pas trouvé de solution, le gérant, septuagénaire, victime d’une crise d’hystérie, a fini par tomber évanoui devant la tractopelle avant d’être transporté à la clinique où il a passé trois jours et trois nuits et son état est stable.

Pour éviter le pire, les engins venus pour accomplir l’opération de démolition ont rebroussé chemin et ont quitté les lieux, alors que les propriétaires de l’hôtel ont déclaré qu’ils vont porter plainte.

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