Le gouvernorat de Kairouan regroupe 168 entreprises industrielles, dont 132 totalement exportatrices, opérant dans les secteurs des industries manufacturières, alimentaires et l’industrie de composants automobiles, ainsi que le secteur du cuir et chaussures. Elles fournissent plus de 11.000 postes d’emploi.
Une séance de travail consacrée au suivi de certains projets dans le gouvernorat de Kairouan a été organisée, vendredi 12 février, sous l’égide de Mme Salwa Sghaïer, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, au siège de son département en présence du gouverneur de Kairouan, M. Mohamed Bourguiba, le deuxième vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple, M. Tarak Ftiti, et les députés Sahbi Smara, M. Ferjani, le chef de l’entreprise Cofat, M. Faouzi Elloumi, et des cadres du ministère.
Au cours de cette séance de travail, la ministre a souligné la nécessité de conjuguer les efforts en vue de résoudre les problématiques et les handicaps en vue de réaliser les projets programmés dans les meilleurs délais, à l’instar du Groupe Cofat qui vise à créer près de 2.000 postes d’emploi en plus du parachèvement des travaux d’aménagement de la zone industrielle Sbikha 2.
Un plan d’action défini
Par ailleurs, un plan d’action contenant un calendrier précis a été défini, lors de la réunion, pour assurer le suivi de réalisation des projets suspendus dans la région de Kairouan et parachever l’aménagement de la zone industrielle Sbikha 2 avec ses différentes composantes, et ce, d’ici à la fin du premier semestre de 2022, en coordination avec les ministères et les structures concernés.
A noter que le tissu industriel dans le gouvernorat de Kairouan regroupe 168 entreprises industrielles, dont 132 totalement exportatrices, opérant dans les secteurs des industries manufacturières, alimentaires et l’industrie de composants automobiles, ainsi que le secteur du cuir et chaussures. Elles fournissent plus de 11.000 postes d’emploi. Le gouvernorat de Kairouan connaît un taux de chômage important, dans la mesure où on compte plusieurs jeunes qui ont effectué une formation, mais qui n’ont pas trouvé un emploi, car le nombre de postes est bien limité.
D’où la nécessité de stimuler les investissements et surtout d’accélérer l’entrée en fonction des projets programmés, ce qui va certainement fournir de nouveaux postes d’emploi et sauver ces jeunes de la précarité.