Les entreprises qui réussissent le mieux et qui durent sont incontestablement celles qui savent garder leur effectif et ne pas l’obliger à partir. Pour rester dans la même entreprise, de longues années, les employés doivent trouver un environnement stimulant et motivant afin qu’ils puissent toujours donner le meilleur d’eux-mêmes et revenir chaque jour à leur entreprise pour poser une pierre dans l’édification du succès et la prospérité. Un concours est organisé régulièrement, d’ailleurs, par une organisation internationale pour récompenser l’entreprise qui a su retenir ses employés et les résultats obtenus ont été époustouflants.
En effet, il s’est avéré que les employés, y compris les cadres, ne s’intéressent pas uniquement au salaire qui doit, certes, correspondre au profil et à la compétence de l’employé, mais aussi à l’environnement du travail qui doit être sain et motivant. Plusieurs employés sont prêts à faire des sacrifices, à venir travailler pendant les vacances et les jours fériés s’ils sont vraiment motivés. Le secret de la réussite de l’entreprise est ainsi élucidé : celle-ci doit savoir valoriser le travail de l’employé et l’inciter à donner plus.
Certes, les postes d’emploi ne sont pas abondants dans le contexte de crise que nous vivons et chaque employé, faute de mieux, essaye de se cramponner à son poste, mais celui-ci peut en avoir ras-le-bol un jour et décider de tout laisser pour aller travailler sous d’autres horizons, peut-être à l’étranger ou dans une autre entreprise où le climat social est plus serein. En fait, une entreprise, qui se caractérise par un climat social tendu et où les tiraillements fusent de partout, n’est pas très appréciée par les employés qui y travaillent. Même la rentabilité s’en trouve touchée et réduite à sa simple expression.
D’où la nécessité de soigner autant que faire se peut le climat social au sein des entreprises en impliquant davantage les employés dans l’avenir de l’entreprise. Ces derniers ont le droit, en effet, d’exprimer leurs observations, faire des critiques et surtout parler de leurs conditions de travail, des entraves qui les empêchent d’avancer dans leur vie professionnelle.
Et le chef d’entreprise doit être à l’écoute des doléances de son personnel afin d’assainir le climat social et motiver les employés à travailler avec dévouement et abnégation. La balle est maintenant dans le camp de toutes les parties intervenantes au sein de l’entreprise, à savoir le premier responsable de l’unité, le syndicat et, bien sûr, les travailleurs, toutes catégories confondues. Des réunions périodiques doivent être organisées régulièrement pour préciser certaines décisions et surtout écouter les employés qui sont le moteur du développement de l’entreprise et sa raison d’être…