La série des assemblées générales des différentes fédérations sportives qui se sont tenues dernièrement et qui se poursuivent encore sont-elles l’expression d’un La peur de perdre a envahi les 22 acteurs. Un point pour les deux équipes. exercice démocratique sain? Sur le papier, c’est une «démocratie» qui a envahi le sport après 2011 et après des années de nominations et d’élections «fantoches», mais en réalité, cet exercice démocratique a perdu de sa crédibilité. Ce sont toujours presque les mêmes présidents qui tiennent les rênes et qui manipulent les textes et les règlements au gré de leurs intérêts. Ce qui a changé, c’est qu’au lieu d’être «éternisés» dans le poste par le gouvernement, ils le sont par les urnes et par un vilain jeu d’intérêts avec des clubs prêts à tout pour une poignée d’avantages. Ce qui a changé aussi c’est la composition des bureaux fédéraux : à chaque mandat, un président ou une présidente conserve les fidèles et change le décor en désignant des membres qui font de la figuration en leur donnant des dossiers légers ou en les ignorant tout simplement. C’est une folle ruée vers les postes, vers le pouvoir à l’occasion de chaque élection. Et avec les années, ce pouvoir permet de créer des clans et des intérêts qui vont parfois au-delà du sport. Et le Cnot n’échappe pas à ce constat. Une course folle vers le pouvoir est lancée depuis un certain temps en vue des prochaines élections. L’actuel président et l’actuel secrétaire général, soutenu par un autre président de fédération, placent leurs hommes (leurs pions) dans les élections des fédérations. Sachant que ce sont les fédérations qui élisent le président et le comité exécutif d’un Cnot qui s’est égaré tellement de sa mission. L’essentiel, c’est le poste, c’est le pouvoir et les intérêts qu’on en tire! Le sport et l’intérêt des sportifs viennent plus tard!
