Face à un adversaire coriace et difficile à manier dans son fief, les Sfaxiens devront mettre du cœur à l’ouvrage
Le CSS se déplace cet après-midi au Bardo où le ST l’attend de pied ferme. Pour le coach José Pepe Murcia, seule la victoire permettra aux coéquipiers d’Aymen Harzi de rebondir après deux rencontres où l’équipe a quelque peu accusé le coup. Suite à une défaite face à l’UST au Mhiri et une parité contre le CA à Radès, le CSS doit forcément retrouver un cycle positif et renouer avec la victoire. Cependant, il n’y a pas péril en la demeure. Certes, depuis ses deux succès face à l’ASR et la JSK, le onze sfaxien a connu une baisse de régime.
Mais l’équipe a encore de la marge et peut même se refaire largement, sachant qu’elle compte deux matches en moins à disputer contre l’USM à Monastir et l’OB à Sfax. Aujourd’hui donc, du côté du stade Hédi-Ennaïfer, le CSS tentera aussi de sortir gagnant de son duel à distance avec l’ESS.
Passer devant l’équipe phare du Sahel est l’objectif à court terme des Sfaxiens. Et cela passe par un «clean sheet» face au Stade Tunisien, une équipe qui a repris du poil de la bête depuis peu.
Mettre du cœur à l’ouvrage
Ce faisant, l’on dit souvent que la meilleure défense c’est l’attaque, quoique l’arrière-garde sfaxienne a laissé entrevoir des signes de flottement depuis peu. En clair, si les avants sfaxiens tirent souvent leur épingle du jeu, les arrières devraient revoir leur copie et gagner en rigueur. Et face à un ST composé de joueurs véloces et rapides, les Sfaxiens devront donc allier hermétisme et lucidité derrière. Volet éléments du milieu maintenant, Chris Kouakou et autre Mohamed Ali Trabelsi auront un rôle central au cœur du jeu. Ratissage, anticipation, puis projection en situation de relance. Il s’agit de non seulement assurer un repli rapide quand le ST est aux commandes, mais aussi de mettre les flèches que sont Kingsley Edwuo et Firas Chawat dans de bonnes conditions de conclure. Cet après-midi, nul doute qu’en foulant la pelouse du Bardo, Azmi Ghouma, Mohamed Ben Ali, Zakaria Mansouri, le brillant Aymen Harzi et l’expérimenté Chadi Hammami enfileront le bleu de chauffe face à un adversaire coriace et difficile à manier dans son fief. L’important est de mettre du cœur à l’ouvrage.