Enfin trois points pour un CA qui se détache du CAB. Ce n’était pas facile du tout, mais l’essentiel était de respirer.
Stade de Radès-temps beau-le CA bat l’USBG 1-0, but de Chiheb Laabidi 66’-arbitrage de Amer Chouchene
CA : Dekhili-Agrebi-Abderazak (Zeghada)-S Laabidi –Ifa-Ben Yahia ( Koussy)-Khelil-Kassab (Chiheb Laabidi)-Khelifa-Bassirou ( Dhaouadi)-Chammakhi ( Hamdi Laabidi)
USBG : Ayari-Tlili-Akremi-Hamrouni-Mhamedi-Brigui ( Ghersselaoui)-Banga Ben Hassine)-Jerbi (Dahnous)-Zekri-Lualua
Les temps ont changé sur notre football, la victoire du CA est un bon événement qui lui permet de passer outre un autre gros calibre de notre football, le CAB. Changement de décor aussi, le CA jouait hier pour le maintien, et l’USBG, composée de joueurs de métier qui ont enfanté de grandes équipes, joue dans les premières places. Les Clubistes peuvent respirer un peu et se soulager après un succès qui a tellement fait défait cette saison. Ils grignotent trois points en or dans ce marathon infernal de championnat. Du côté de l’USBG, ce n’est pas une défaite qui fait rougir, mais ce sont de mauvais calculs de Hassen Gabsi qui avait les cartes pour jouer la victoire et poser la balle. Au contraire, il a choisi de défendre, de subir face à un CA sous pression et techniquement pas très doué. Le résultat est là, le CA, volontaire en deuxième mi-temps, a fait la différence grâce au jeune Chiheb Laabidi qui, d’un puissant tir à ras de terre, marque le but de la victoire. C’était épouvantable, c’était plus ou moins étriqué sans grande manière, mais c’est ce qu’il fallait dans le cas du CA, une équipe secouée et fragilisée par les insoutenables contre temps. Montasser Louhichi, aussi conservateur qu’il est en préférant Abderrazak ( très faible franchement) à Zeghada par exemple, a bien joué son rôle dans les vestiaires entre les mi-temps. On a vu un CA beaucoup plus entreprenant après la reprise. C’est qu’au premier half, et à part l’occasion de Bassirou, rien à signaler si ce n’est la même distraction et les mêmes soucis offensifs. En seconde mi-temps, les tentatives de Ifa ( qui rate de la tête un but facile à la 47’), ou Laâbidi ( 60’) ont donné des ailes pour avancer. Seul Jerbi était là dans le camp adverse pour créer le danger, surtout ce tir croisé qui effleure le poteau de Dekhili à la 65’. Une minute plus tard vient la délivrance pour le CA via Chiheb Laabidi. Le match s’est joué en une minute.
La confiance règne
L’USBG aura essayé de passer par les deux côtés, avec Ghersallaoui et Zekri sur les couloirs, mais il manquait de tonus, la dernière passe pour le géant Dahnous qui n’attendait que des passes. La défense clubiste tenait bon. Les balles arrêtées étaient mal gérées par les joueurs de Gabsi qui rentrent bredouilles de leur déplacement à Radès et avant cela à El Menzah. La raison ? La mauvaise gestion de Hassène Gabsi qui aura mal utilisé un effectif très intéressant mais avec une attitude passive. Cette équipe ne jouait pas pour gagner. Quand on est en haut du tableau, il faut le traduire sur le terrain. Le CA a eu une victoire du cœur, qui permet de retrouver la confiance, mais ce n’est pas encore la bonne qualité. Pour le troisième match de suite, aucun but encaissé, et un Ifa qui donne l’assurance lui et Agrebi. En attaque, les deux Laabidi méritent plus de temps de jeu, d’autant que Bassirou et Chammakhi, et même Khelifa, étaient très mous et transparents. Est-ce un déclic pour ce club qui paye encore les erreurs de ses dirigeants ? Le sauvetage n’est pas encore assuré, mais c’est une bonne performance avant de se déplacer à Métlaoui. Pour l’USBG, il faut y croire davantage. C’est une question d’audace et de continuité dans l’effort.
Ph M.Hmima