D’un côté comme de l’autre, les attaquants n’ont pas fait bon usage du ballon dans les 30 derniers mètres. Que des balles perdues et une dernière touche quasi-inexistante.
Stade Mustapha Ben Jannet. USM et CSS font match nul et vierge. Arbitrage de Sadok Selmi.
USM : Ben Said, Ben Romdhane, Roger, Omrani, Saghraoui, Arfaoui, Jelassi (Khadhraoui 62’ ; Aloui 75’), Tka, Mhirsi, Mbele (Chikhaoui 54’) et Tshibamba.
CSS : Gaâloul, Dagdoug, Ammar, Ghouma, Zammouri, Hammemi, Moncer (Mansouri 68’), Karoui, Eduwo, Habbassi (Ben Ali 83’) et Harzi.
Entre une formation monastirienne à la recherche de son lustre de la saison écoulée et une équipe sfaxienne venue à Monastir se rattraper après avoir perdu du terrain et des points ces derniers temps, la confrontation d’hier avait son importance pour la suite du parcours des deux protagonistes en championnat. Un match si important au point que les deux protagonistes sont entrés dans le vif du sujet dès les premières minutes. Monastiriens et Sfaxiens ont opté pour l’attaque à outrance, sauf que la précipitation devant les buts adverses a joué bien de mauvais tours aux uns comme aux autres. Les attaquants étaient si pressés à en découdre qu’ils ne savaient plus que faire avec le ballon à l’approche de la zone de réparation adverse à l’image du tir de Harzi intercepté en deux temps mais sans difficulté par le portier usémiste, Ben Said (25’).
Les Sfaxiens, bien qu’ils soient plus entreprenants, n’étaient pas suffisamment dangereux pour espérer déverrouiller la défense locale. En témoigne la tentative de Habbassi qui, après avoir fait le plus difficile en menant un contre rapide sur la droite et en dribblant les défenseurs adverses, a adressé un tir long mais pas assez puissant pour déstabiliser Ben Saïd (25’).
Même scénario…
Le scénario de la deuxième mi-temps était identique à celui de la période initiale même si les deux entraîneurs ont opéré des changements avec l’espoir de changer la donne. Sauf que les attaquants étaient en mal d’inspiration à l’instar de Tshibamba qui prit le temps de temporiser pour, au final, tirer exactement dans les mains de Gaâloul (89’). Pourtant, ce n’était loin une séance d’entraînement.
Au coup du sifflet final, Monastiriens et Sfaxiens se sont neutralisés en toute logique.