C’est « Kouzah », sa première mise en scène produite par le Théâtre national tunisien, qui a permis de mettre au jour l’univers exceptionnel de cet artiste hors normes qui va, sûrement, faire parler de lui.
On explore toujours le virtuel et ses possibilités en tant que support de création et de diffusion à travers le programme Dpdw Performance Room live, organisé par l’association L’Art Rue qui invite, ce mois, Aymen Mejri. Il présentera, aujourd’hui, 26 mars, à 19h00, sur la page Facebook de l’association, sa nouvelle création «Le Point G», où il est à la fois metteur en scène, auteur et performeur à côté de Lobna Mlika.
C’est « Kouzah », sa première mise en scène produite par le Théâtre national tunisien, qui a permis de mettre au jour l’univers exceptionnel de cet artiste hors normes qui va, sûrement, faire parler de lui.
Après sa formation à l’Isad, Aymen Mejri a rejoint la première promotion de l’Ecole de l’acteur de Tunis ,où il est actuellement formateur depuis 2016. Il a été co-auteur et acteur dans « Striptease, le festin des rats » de Moez Mrabet, « Fenêtre sur » de Raja Ben Ammar, acteur dans «Mouvma» de Anna Serlenga, « Schizo-frères » de Hatem Belhadj, « Voix » de Kays Rostom, «Violence(s)» et «Peur(s)» de Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, et «Woyzeck» de Oussama Ghanam.
« Le Point G » s’intéresse aux traces laissées par l’inconscient collectif sur le corps. Le corps libre ou l’idée préconçue, héritée du corps ? La peur, peur de qui et pourquoi ? A travers l’œil de la caméra, Aymen Mejri tentera de confronter l’observé et l’observateur, à comprendre les deux…
Pour lui donner la réplique, Lobna Mlika qui, après une formation théâtrale au sein de l’Institut supérieur d’art dramatique, a multiplié les expériences théâtrales, comme «Khamsoun», «Yahya Yaich» «Violence(s)» ou «Peur(s)» et les expériences au cinéma dans le film «Le professeur», «Feu» ou encore «Saïda Manoubya». Elle est également enseignante et formatrice de théâtre depuis 2001.
«Un petit pas… Deux petits pas… Trois petits pas et à jamais ils resteront.
Susurrent les voix des murs.
Dans l’éternelle bâtisse de l’obscurité, la maison hantée par les corps perdus des âmes coupables, il se cache dans les replis d’une mémoire trop lourde.
Il traverse l’air épais vers la boîte.
Elle brûle encore, Pandore est en feu, elle revient pour lui.
Un serpent vieux de mille ans», annonce le texte de présentation.
La performance sera suivie d’une conversation avec Aymen Mejri et Lobna Mlika, modérée par Khelil Triki. A voir !