Accueil Economie Projet de valorisation des zones irriguées au centre : Identifier les solutions aux problématiques

Projet de valorisation des zones irriguées au centre : Identifier les solutions aux problématiques

La deuxième réunion de la commission nationale de suivi et d’évaluation du projet de valorisation des zones irriguées au Centre dans les gouvernorats de Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (PVPI-DCV) s’est tenue le 31 mars sous la présidence de M. Mohamed Fadhel Kraiem, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche par intérim, au siège de son département, en présence de la cheffe du cabinet, des directeurs concernés, des commissaires régionaux au développement agricole dans les gouvernorats précités ainsi que des représentants des ministères compétents.

Au cours de cette séance de travail, un exposé sur le projet en question, qui regroupe trois gouvernorats, en l’occurrence Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid, et concerne 15 délégations, a été présenté.  Ce projet s’étend à 17 zones irriguées publiques sur une superficie de 9.000 hectares avec un coût total estimé à 157,629 millions de dinars hors impôts. Le projet vise l’amélioration du revenu des agriculteurs résidant dans les trois gouvernorats précités à  travers la valorisation du produit agricole dans les zones irriguées publiques.

Plusieurs composantes sont prévues à cet effet comme la consolidation du système de production et après-production en impliquant tous les intervenants. Il s’agit aussi de renforcer la gestion de la demande des eaux en assurant la durabilité de l’irrigation. L’autre composante concerne l’amélioration de l’exploitation et de la direction des systèmes d’irrigation.

Coordination entre les intervenants

Le projet se distingue par ses trois principes qui consistent en le réaménagement des zones irriguées et l’intensification de la rentabilité agricole, la valorisation et la commercialisation des produits agricoles et la coordination entre les intervenants et la direction du projet. Les difficultés rencontrées par le projet ont été également mises en exergue. Elles concernent, en premier lieu, la propagation de la pandémie du coronavirus qui a eu des conséquences fâcheuses sur la rentabilité.

En outre, les ressources humaines spécialisées, notamment au niveau des commissariats régionaux développement agricole, se font rares. Les bénéficiaires et les Groupements n’ont pas pu remplir les conditions exigées, notamment au niveau de la collecte des capitaux de roulement ainsi que la gestion durable des systèmes hydrauliques. On a constaté, de même, la complexité des procédures d’approbation des marchés réalisés aussi bien au niveau de la commission supérieure des marchés publics ou régionaux qu’au niveau du bailleur de fonds.

Les oppositions lors de l’élaboration des études et des travaux sont multiples. Aussi, le démarrage des travaux est lent chez certains entrepreneurs. A cela s’ajoutent l’intervention de plusieurs administrations et entreprises publiques et la coordination entre les différentes parties.

Après la discussion, le ministre a recommandé de tenir des séances de travail de suivi de l’avancement du projet tous les 3 mois ainsi que des réunions périodiques en vue d’identifier les problématiques qui handicapent l’avancement de réalisation et de trouver les solutions adéquates. Il a recommandé, en outre, de généraliser la digitalisation des technologies modernes au niveau des systèmes d’irrigation, tout en facilitant et simplifiant les procédures relatives au cahier des charges.

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