Mais que de sueurs froides pour un club qui aime, a priori, se mettre dans de telles situations.
On a cru que les Cabistes allaient retenir la leçon des mauvais souvenirs vécus lors des saisons 2007 et 2020. Eh bien non ! Ils ont remis ça cette année, soumettant leur public sous toutes les formes de douches. L’adage «jamais deux sans trois» peut être aussi bien employé à cette occasion. En effet, le CAB a attendu la dernière journée pour assurer son maintien en Ligue 1 grâce à cette victoire acquise par la plus petite marge aux dépens de l’USBG au Bsiri. Et C’est Fehmi Kacem qui a libéré les siens à la 17’ à la suite d’une jolie frappe de Sabo sur la transversale. Un léger avantage sur lequel s’achève le match, largement suffisant pour les besoins de la cause. Les camarades de Ben Frej se sont dépensés sans compter pour réaliser leur objectif. Ils ont fait montre d’une telle volonté qu’ils ne pouvaient pas passer à côté de leur sujet. L’entraîneur Sami Gafsi qu’on a appelé à la rescousse a su insuffler du sang nouveau à une équipe nordiste qui, il n’y a pas si longtemps, avait du mal à décoller. Il a beaucoup de mérite rien que pour avoir accepté de relever le défi. Il a réussi, haut la main, dans sa mission, une mission extrêmement délicate, le moins que l’on puisse dire. Maintenant il va falloir réfléchir à tête reposée avant d’entamer la nouvelle saison.
Un public en or !
On ne peut passer sous silence le rôle des supporters «jaune et noir» dans la relative métamorphose du CAB. Présents en masse ces derniers temps pendant les séances d’entraînement, ils ont encouragé sans relâche leurs favoris par crainte de voir leur moral sapé dans le dernier virage de la compétition. Les efforts fournis par les uns et les autres n’ont pas été vains et tout le monde a été, en fin de compte, récompensé. Et aussi paradoxal que cela puisse paraître, à l’issue de la rencontre, la liesse à gagné les principales artères de Bizerte. Une foule dense digne des grands moments des années de gloire du CAB. Il faut reconnaître que le bas du classement est devenu aussi passionnant que la course au titre. Espérons que cette fois-ci, les responsables bizertins retiendront la leçon pour de bon afin d’éviter des fins de saison aussi stressantes.
Zéro penalty : on n’a jamais vu ça !
C’est à peine croyable ! Les Cabistes n’ont pas obtenu le moindre penalty pendant toute la saison qui comporte… 26 journées ! Ils ne se sont jamais comportés en victimes malgré des injustices très criardes. Au CAB, on attend, pour l’avenir, que des choses changent. On a besoin notamment de plus de charisme pour une meilleure considération du Club phare du Nord. Le message est on ne peut plus clair !