Les distributeurs automatiques de billets (DAB) ne sont pas toujours disponibles, notamment pendant les week-ends et les jours fériés.
Les citoyens doivent faire le tour de la Ville de Tunis pour repérer un distributeur qui fonctionne et cela constitue un vrai problème pour toute personne qui veut avoir de l’argent frais afin d’acheter ce dont elle a besoin. D’où la nécessité pour les établissements financiers d’effectuer régulièrement des opérations de maintenance et d’entretien à leurs DAB afin qu’ils s’acquittent convenablement de leur mission auprès des citoyens. En principe, les clients des banques ont la possibilité de formuler leurs observations et les envoyer à leur banque, mais elles ne sont pas toujours prises en considération.
Parfois, une file longue se constitue devant le seul distributeur en fonction dans un quartier. Cela fait perdre beaucoup de temps à ces clients qui ont hâte d’obtenir de l’argent. Il s’est avéré, par ailleurs, que plusieurs commerçants n’acceptent plus le chèque qui est pourtant un moyen de paiement efficace. Ils justifient leur refus par le fait que plusieurs chèques reçus sont en bois. C’est pour cela qu’ils exigent le paiement en cash. En outre, les commerçants ne disposent pas tous des débiteurs de cartes électroniques de paiement.
Pression sur les distributeurs
La seule solution est donc de payer en argent liquide. Certains distributeurs dans la Ville de Tunis datent d’une longue période et méritent une maintenance de fond. Il faut dire aussi que la pression exercée sur les distributeurs les met hors service. En effet, quand la liasse de billets réservée aux clients est épuisée, le DAB ne peut plus fonctionner et affiche un message d’erreur. Il est nécessaire, par conséquent, de prévoir suffisamment d’argent pour éviter de telles pannes.
La banque doit également renouveler les liasses de billets disponibles de façon régulière et rapide pour servir les clients. Ces derniers sont obligés, parfois, de faire le tour des DAB des différentes banques pour avoir de l’argent. A noter que les banques auxquelles le débiteur n’est pas client, déduisent une somme d’un dinar à chaque opération de retrait. Le nombre des distributeurs est fixé en fonction des habitants de chaque quartier mais l’on constate dans certaines zones que leur nombre est fort limité, ce qui oblige le citoyen à aller à d’autres quartiers à la recherche d’un distributeur qui fonctionne.
Dans certains grands espaces commerciaux, certaines banques ont installé des distributeurs. Encore faut-il que ces DAB soient toujours disponibles et prêts à servir les clients. Ces distributeurs procurent un revenu régulier aux banques à travers cette fameuse redevance d’un dinar perçue à chaque retrait d’une personne qui ne fait pas partie de la clientèle de la banque.
Hafedh Borni
25 mai 2021 à 16:49
C’est de l’arnaque des banques Tunisiennes. C’est que toutes les banques collaborent ensemble pour diriger les clients de toutes les banques vers un seul DAB afin de leur soutirer les frais de retrait par une banque différente. Et cela se fait par un tour de rôle chaque fin de semaine.