
En plus du derby maghrébin, un autre se profile à l’horizon, celui de la ville anglaise de Manchester entre le jeune prodige tunisien Hannibal Mejbri
et le champion d’Afrique, l’Algérien Riyad Mahrez.
Il est vrai que notre jeunot n’est encore qu’à ses débuts et qu’il lui faudra du temps pour s’imposer au sein de l’effectif de Manchester United, mais ce qu’il a démontré lors des 45’ disputées contre la RD Congo, samedi dernier, est plus qu’encourageant. Un joueur technique à la «patte appréciée». Il sait jouer collectif comme il peut prendre l’initiative à l’image de son tir puissant à ras de terre qui a frôlé le montant droit de la cage du portier congolais quelques instants à peine après son entrée en jeu. Un jeune prodige qu’on aimerait bien voir à l’œuvre encore une fois ce vendredi contre l’Algérie. Le derby maghrébin peut en cacher un autre. En effet, un parfum anglais plane sur ce derby, celui de la ville de Manchester avec une éventuelle opposition entre Hannibal Mejbri (Manchester United) et Riyad Mahrez (Manchester City).
Mejbri-Mahrez, un duel qui en dit long…
Aligner Mejbri lors du match de l’Algérie ne peut que lui être bénéfique. C’est l’occasion rêvée pour notre jeunot de se mettre en évidence face au champion d’Afrique et finaliste de la Champions League européenne, Riyad Mahrez.
Ce duel attendu entre Mejbri et Mahrez en dit long sur le fossé qui nous sépare encore de certaines sélections africaines, en termes de joueurs binationaux évoluant en Europe. Riyad Mahrez, l’enfant de Sarcelles (région parisienne), a été formé dans son pays de naissance, la France, mais a explosé de l’autre côté de la Manche. Cela ne l’a pas empêché de revendiquer ses origines algériennes.
Notre jeune prodige, Hannibal Mejbri, lui, est né également du côté de l’Ile de France à Ivry-sur-Seine. Il n’a pas encore explosé de l’autre côté de la Manche, mais il est en train de faire un parcours similaire à celui de l’icône algérienne.
Ce vendredi soir, nous aurons un duel qui reflète donc bien la situation. Tout comme Hannibal Mejbri à Manchester United, Hamza Rafia fait encore ses débuts à la Juventus. Car, même si nous avons enfin des internationaux qui évoluent dans des clubs européens de premier rang, ils ne sont qu’à leurs débuts.
Pour ce faire, il faut encadrer au mieux les Mejbri, Rafia et Youssef sans oublier Sébastien Tounekti qui est à sa deuxième convocation en équipe de Tunisie et qu’on attend toujours de voir à l’œuvre. Idem pour Omar Rekik.
Quartier libre dimanche
Le staff technique national a accordé quartier libre aux joueurs dimanche avant de reprendre les entraînements hier. Une reprise ponctuée par l’arrivée d’Elyès Skhiri, dernier joueur à rejoindre le lieu de retraite de la sélection nationale. Pour rappel, l’équipe de Tunisie affrontera ce vendredi (20h30) son homologue algérienne. La confrontation contre le champion d’Afrique en titre a son pesant. Une explication purement technique qui différera de la confrontation de samedi dernier contre la RD Congo, ponctuée par l’aspect physique.
Notons enfin que le dernier match amical au programme du stage actuel de l’équipe de Tunisie l’opposera au Mali, le mardi 15 juin, toujours sur la pelouse de l’Olympique de Radès et au même horaire (20h30). Une bonne préparation en perspective du deuxième tour des qualifications au Mondial qatari. Des qualifications qui débuteront le 1er septembre prochain et qui se prolongeront jusqu’au 14 novembre de cette année.