Fin des travaux de l’infrastructure de base et des ouvrages afférents à la ligne E du projet du réseau ferroviaire rapide (RFR) reliant la place Barcelone à la zone de Gobaa.
M. Moez Chakchouk, ministre du Transport et de la Logistique, a effectué, jeudi 3 juin, en compagnie de M. Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué chargé du Transport (France), une visite de terrain pour prendre connaissance de l’achèvement des travaux de l’infrastructure de base et des ouvrages afférents à la ligne E du projet du réseau ferroviaire rapide (RFR) reliant la place Barcelone à la zone de Gobaa. C’était une occasion pour s’enquérir des travaux précédant l’étape d’exploitation programmée à la fin du mois de juillet prochain.
Le ministre tunisien s’est félicité des efforts déployés par les sociétés françaises impliquées dans la réalisation de ce projet, y compris les entreprises participant au financement, ainsi que la coopération fructueuse avec la société Tunisie RER. La concertation se poursuivra pour le lancement de la préparation et de l’exécution de la deuxième phase du projet dans les meilleurs délais.
Tests techniques effectués
M. Chakchouk a mis en exergue l’importance de ce projet structurant qui concerne le District du Grand-Tunis et qui concrétise la stratégie du ministère du Transport et de la Logistique visant à changer le modèle du transport public à Tunis. De son côté, M. Jean-Baptiste Djebbari a exprimé sa satisfaction de voir la Tunisie insister pour terminer la réalisation du projet ferroviaire malgré les difficultés rencontrées.
A noter que les tests techniques relatifs à la ligne E reliant la station Barcelone à la zone Bougatfa ont démarré les 17 et 18 mai pour toucher, dans une première phase, les équipements et matériels. Cette ligne entre dans le cadre du premier lot du projet qui concerne aussi la ligne D reliant la station Barcelone à Tunis à Mnihla en passant par La Manouba avec un coût estimé à 1.196 millions de dinars. Ce moyen de transport va offrir aux usagers un transport confortable et sécurisé, ce qui va les inciter à laisser leur voiture particulière et à emprunter le RFR lors de leur déplacement dans le Grand-Tunis. Le transport public est confronté, de nos jours, à plusieurs problèmes vu la vétusté du parc des bus et la gestion inadéquate de l’horaire du métro. Les usagers sont obligés de voyager quotidiennement dans des conditions précaires, notamment au cours des heures de pointe quand les usagers se ruent vers les différents moyens de transport y compris les taxis individuels et collectifs. A la faveur du RFR, on s’attend à une amélioration sensible du transport public qui sera mieux organisé et disponible.