A l’exception des candidats de la section Mathématiques, les autres candidats ont trouvé les sujets d’examen abordables
Après l’examen de philosophie, les bacheliers ont planché, hier, sur l’épreuve principale de leur section, comptant coefficient 4. Munis de leur masque protecteur, c’est avec un peu d’appréhension que les candidats des différentes sections ont pris place en début de matinée dans les salles d’examen aménagées au sein des lycées où le nombre de pupitres a été réduit afin de respecter le protocole sanitaire. Trois heures après, les premiers bacheliers ont commencé à quitter le centre soulagés d’avoir terminé sans trop d’encombres l’épreuve principale, à l’exception des candidats de la section Mathématiques qui ont du fil à retordre avec le sujet qui leur a été proposé et qui est loin d’être un classique du genre.
Au lycée de la rue de Marseille, des candidats de la section Economie-Gestion, rencontrés à la sortie des épreuves, ont affiché leur satisfaction. Le sujet de l’examen, composé de trois exercices et d’un sujet de dissertation, était à la portée et ne comportait pas de question surprise. « Nous avons planché, dans la première partie, qui comporte trois questions, sur les filiales, les inégalités au sein de la population active et sur le PIB par habitant, confie Nadia, candidate de la section Economie-Gestion. La partie dissertation a porté sur la problématique des investissements économiques et des coûts environnementaux. Il fallait argumenter sur les répercussions négatives de la production économique sur l’environnement. Il s’agit là d’un sujet relativement classique pour lequel je n’ai pas éprouvé de difficulté particulière ». Hakim, un autre candidat de la section Economie-Gestion, avoue également s’être assez bien débrouillé au cours de cette épreuve. « Le mérite revient à mon professeur d’Economie-Gestion qui s’est évertué à terminer le programme, explique le jeune homme. Il nous a bien préparés en nous faisant plancher sur des séries d’exercices et des sujets de dissertation. J’espère obtenir une note correcte à cette épreuve ».
Une épreuve longue et relativement difficile pour les candidats de la section Informatique
Les candidats de la section Sciences Expérimentales n’ont pas eu trop de souci à se faire non plus pour l’épreuve principale. Il n’y avait pas d’exercice hors programme ou de question difficile dans le sujet qu’ils ont traité hier et qui était composé d’une partie QCM et d’une seconde partie sur la reproduction humaine (six points) et la génétique humaine (six points). « C’est un sujet classique et abordable qui a porté sur l’ensemble du programme, a observé Nadia, élève du lycée pilote de Tunis et candidate de la section Sciences expérimentales, qui était accompagnée de son père à la sortie des épreuves. « Je n’ai pas eu de difficultés particulières pour le traiter ». La déception se lisait, par contre, sur les visages des candidats de la section mathématiques qui ont été surpris par le degré de difficulté de l’épreuve de mathématiques qui a duré quatre heures. Dès le premier exercice, les bacheliers ont calé, en effet, sur des questions dont la résolution leur a donné du fil à retordre. « Comparée aux épreuves du baccalauréat des deux dernières années, celle-ci est beaucoup plus difficile, relèvent deux candidats de la section de Mathématiques du lycée pilote de Tunis. Il s’agit d’une épreuve qui est du niveau des élèves des établissements pilotes et qui est très loin d’être à la portée des élèves moyens. Généralement, ce sont toujours les dernières questions de l’épreuve de mathématiques qui sont difficiles. Le degré de difficulté de l’examen de mathématiques pour les candidats de la section de mathématiques est généralement graduel. L’épreuve commence par des exercices relativement faciles et s’achève par une ou deux questions difficiles qui vont faire la différence entre les élèves moyens et brillants. Pour cette épreuve, dès le premier exercice, nous avons eu à résoudre des questions difficiles ». Mi-figue, mi-raisin. C’est aussi la réaction affichée par la plupart des candidats de la section Sciences Informatique qui ont trouvé l’épreuve trop longue contrairement à leurs camarades de la section Lettres qui ont relativement bien passé l’épreuve principale.
Photo : © Salma Guizeni
Silent man
18 juin 2021 à 10:53
On s’habitue à la facilité et on s’y plaît. La réussite n’est plus le panache du mérite mais de la médiocrité. Exemple de nos « hauts diplômés ».