
Le profil de l’équipe sudiste reste indéterminé.
Les premiers préparatifs de la saison 2021/ 2022 de l’UST posent plus d’un point d’interrogation quant à la politique du comité directeur en place pour un championnat dont la formule n’est pas encore déterminée. Sans oublier la possibilité du recours à deux poules et qui s’annonce dans tous les cas très difficile à négocier et à gérer pour les clubs dont l’effectif est à moitié chamboulé et qui auront du mal à remodeler leurs équipes et à trouver une colonne vertébrale stable et un onze type compétitif et performant dès les premières journées. L’UST fait partie de ces clubs dans le doute surtout qu’à sa tête, il y a un nouveau venu : le coach Mohamed Ali Maâlej, compétent, doué mais pas assuré pourtant, comme tout entraîneur débarquant dans un milieu inconnu, de réussir la lourde tâche qui lui est confiée. C’est un pari risqué, à double tranchant comme n’a pas hésité à le signaler le président du comité des supporters Abderrazak Touhami vite rappelé à l’ordre et remplacé par Tarek Kaïeb. Les deux matches amicaux avec l’USBG (1-2 et nul 0-0) n’ont pas montré grand-chose si ce n’est une équipe au petit trot, peinant à annoncer la couleur d’emblée.
Recrutements pas coûteux
Un départ cahin caha tout à fait naturel pour l’entame d’une préparation encore longue avant le jour de vérité. Les responsables tataouinis semblent assez mesurés et ne sont pas près de céder à la folie, volet recrutement. Les principaux nouveaux contrats sont signés avec de jeunes recrues pas très coûteuses. Hazem Ben Hamed ( 19 ans, CA), Moussa Rahmani (22 ans, EST) et trois joueurs de nationalité étrangère de petit calibre, le Congolais Ikama Oba ( 21 ans ), le Mauritanien Yassine Sheikh Waly ( 23 ans ) et l’Ivoirien Diabaté El Hassane Adams .Bien entendu, le mercato d’été est encore ouvert jusqu’au 15 septembre et le meilleur est peut-être à venir et il est un peu tôt pour se prononcer ou critiquer.
Mohamed Ali Maâlej et sa troupe sont entrés en stage et ce sera une belle opportunité pour voir où en sont les choses et où le bât blesse. A coup sûr, c’est le compartiment offensif qui chiffonne, inquiète même et qui aura grand besoin d’être largement revu et passé à la loupe pour pallier rapidement les carences et se présenter avec un onze fort et équilibré le jour « J» ….
Hédi Jenny