
La Tunisie a battu la Guinée équatoriale à quatre reprises, alors que le « Nzalang Nacional » a surpris les Aigles de Carthage une seule fois, en 2015. Les protégés du coach hispano-équato-guinéen, Rodolfo Bodipo Díaz, viseront donc l’exploit à Radès.
Les choses sérieuses débutent aujourd’hui pour le « Nzalang Nacional » de Guinée équatoriale qui croisera le fer avec le Team Tunisie au stade Hamadi-Agrebi de Radès. Les éliminatoires de la zone Afrique (groupe B) qualificatives pour le Mondial 2022 du Qatar ont ainsi proposé à la Guinée équatoriale du lourd d’entrée, soit la tête de série tunisienne, seconde nation africaine au classement Fifa, et sélection présente à six reprises au Mondial, soit en 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018. Pour les Guinéens, cendrillon du groupe plus que maillon faible de cette poule, il s’agit de faire mieux que lors des précédentes éditions des éliminatoires où le « Nzalang Nacional » a quitté prématurément, soit lors du tour préliminaire à cinq reprises. C’est dire combien l’équipe cherchera cette fois-ci à franchir un cap. Ce ne sera cependant pas évident face à la Tunisie qui dispose d’ailleurs d’un ascendant psychologique sur son adversaire du jour. En clair, la Tunisie a battu la Guinée équatoriale (132e au classement mondial) à quatre reprises, alors que les Guinéens ont gagné à une seule reprise, en 2015. Et c’est dire combien un succès ou même une parité à Radès sonnera comme un exploit pour les protégés du coach hispano-équato-guinéen, Rodolfo Bodipo Díaz.
Comme on se retrouve…
Ambitieuse à souhait, la Guinée équatoriale a, rappelons-le, tenu la dragée haute à la Tunisie dans le cadre de la dernière rencontre comptant pour les éliminatoires de la CAN 2021.
La Tunisie avait « ramé » pour s’imposer (2-1). Et au final, les deux formations avaient composté leurs billets pour la phase finale de la joute continentale.
Maintenant, les coéquipiers du portier Mbela ont bel et bien l’intention de hausser le ton et d’élever le niveau à Radès même, sachant que le jeu en vaut la chandelle. Notons enfin que l’ossature de l’équipe ne devrait pas changer avec la présence de joueurs assidus, tels que Obiang, Nchama, Obama, Belima, Bikoro et autre Martinez.