4e édition du Forum Mondial de la Mer : Rendez-vous à Bizerte, les 24 et 25 septembre
Le Forum Mondial de la Mer-Bizerte 2021 se déroulera sur deux jours les 24 et 25 septembre. Le comité de la 4e édition de ce forum annoncera la composition du parlement méditerranéen de la Mer qui regroupera des élus des différents pays du littoral méditerranéen. D’ailleurs, l’événement figure dans l’agenda de l’automne 2021 entre le Congrès de l’Union internationale pour la Conservation de la Nature (Marseille, France), la COP 15 (Kunming, Chine) et la COP 26 (Glasgow, Ecosse). Cette quatrième édition de l’événement sera consacrée à « la Méditerranée des projets », ainsi qu’à l’engagement de l’Union européenne pour les océans (Mission Starfish). Seul rendez-vous au sud de la Méditerranée consacré aux enjeux maritimes, le Forum mondial de la Mer-Bizerte s’est rapidement imposé comme le lieu de toutes les expressions, tant celles des pays riverains de la Méditerranée que du continent africain dont Bizerte est le point le plus septentrional.
Créé en 2018, ce forum a accompagné en Tunisie la création du Secrétariat des Affaires maritimes, celle du cluster maritime et le lancement du port en eaux profondes d’Enfidha. Porté par l’association « La Saison Bleue », le Forum de Bizerte développe également une activité importante durant toute l’année à travers des programmes digitaux très fréquentés : les rencontres du « Club Bleu » ou « Hola les Meriens » !, deux émissions qui accueillent les plus figures les plus respectées du milieu maritime international.
C’est Pascal Lamy, ancien directeur général de l’OMC, qui préside le forum depuis 2019. Le Forum mondial de la Mer-Bizerte a été suivi dans sa version virtuelle par plus de dix mille participants en juillet 2020. L’édition 2021 sera en format hybride. 50 invités en présentiel, autant on line. Six cents participants sont attendus et plus de 10.000 inscrits et connectés.
Mobilisation de l’investissement des diasporas : Le nouveau challenge des Agences de développement économique
Les Agences de développement économique méditerranéennes doivent bien cibler leurs recherches pour attirer les fonds des diasporas, selon Anima Investment Network. Selon l’ONU, « les envois de fonds des salariés implantés à l’étranger aux membres de leurs familles dans leur pays d’origine jouent un rôle anticyclique durant les périodes de ralentissement économique dans les pays bénéficiaires ». L’Organisation estime que ces flux, permettant d’assurer les besoins fondamentaux des ménages et soutenant aussi l’éducation comme l’esprit d’entreprise, seraient trois fois plus importants que l’aide officielle au développement à l’étranger. Pour Emmanuel Noutary, délégué général d’Anima Investment Network, « le débat sur l’implication de la diaspora est souvent focalisé sur les transferts d’argent et leur orientation insuffisante vers l’investissement dans les entreprises. On se trompe de cible. Ces transferts sont un filet social servant à financer la santé, l’éducation, le logement ou la consommation. Hormis pour les achats immobiliers, ils n’ont rien à voir avec l’épargne de la diaspora qui, elle, reste souvent dans le pays de résidence ».
Depuis quinze ans, cette association aide les agences et les gouvernements des pays méditerranéens à capter l’intérêt de ses communautés expatriées. « Notre ambition est de promouvoir et d’accompagner des stratégies plus ciblées sur les hauts talents de la diaspora, pour mobiliser leur compétence, leur créativité, leurs réseaux à l’étranger, et éventuellement leur épargne, au service du développement des entreprises et de la promotion des opportunités dans les pays d’origine », commente Emmanuel Noutary. Zied Lahbib, directeur du marketing international de la Fipa, indique que « pour prétendre mobiliser les membres de la diaspora à l’investissement, notamment productif, il faut établir un climat de confiance entre cette diaspora et les structures de promotion de l’investissement issues de leur pays d’origine. La diaspora a grandement besoin de reconnaissance des pouvoirs publics et que soit développée une prise de contact personnalisée tenant compte à la fois de leurs profils et de la spécificité de l’environnement dans lequel ils évoluent à l’étranger. Ce genre d’investissements réellement impactant et pérenne a des effets conséquents en termes notamment de création d’emplois et de montée en gamme de l’appareil productif. Aussi, la pérennisation des investissements est davantage en mesure d’impacter le développement économique à long terme du pays, selon la Fipa.
«Berd Tunisie» : Nodira Mansurova nommée chef des opérations
Nodira Mansurova vient d’être nommée au poste de chef des opérations de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) Tunisie. Elle a pris ses fonctions le 1er septembre et succède ainsi à Antoine Sallé de Chou, nommé directeur de la Banque pour le Maroc. A la suite de cette nomination, Nodira Mansurova a déclaré : «Je suis très heureuse et honorée d’assumer ce rôle et de retourner dans la région Semed. J’ai hâte de poursuivre notre travail avec les autorités tunisiennes, la communauté des donateurs et d’autres partenaires stratégiques pour soutenir et faire progresser les priorités économiques du pays, faciliter le développement du secteur privé, les investissements verts et une croissance durable et inclusive ». Mansurova sera responsable des investissements et des opérations de la Berd dans le pays. En effet, elle sera rattachée à Heike Harmgart, directrice générale de la Banque pour la région sud et est de la Méditerranée (Semed). Mansurova a la double nationalité ouzbèke et britannique. Elle était responsable régionale du programme de financement et de développement des PME de la Banque en Asie centrale à la Berd en 2001.
Par son expérience, Mansurova apportera une riche expérience aux petites entreprises tunisiennes qui constituent un segment important de l’économie. Cette nouvelle responsable assurera le transfert d’une expérience dans la fourniture d’infrastructures dans la région Semed. Il est à noter, que depuis septembre 2012, date du début des opérations de la Berd en Tunisie, la Banque a investi plus de 1,3 milliard d’euros. Et ce, à travers 54 projets dans le pays.