Y prennent part Anis Ben Jemaâ, Inès Arif, Mohamed Attia, Yassine Cherif, Oussama Zakraoui et Souha Antit et Delia Dhraïef aux expressions et autres approches éclectiques alliant peintures, photographies et autres installations.
Pour son exposition inaugurale de la nouvelle saison culturelle, la Galerie Saladin s’est associée à la plateforme Archivart pour nous faire découvrir des artistes visuels de la nouvelle génération et mettre au jour leurs faires, réunis sous l’intitulé «Polymorphisme». Y prennent part jusqu’au 26 septembre, Anis Ben Jemaâ, Inès Arif, Mohamed Attia, Yassine Cherif, Oussama Zakraoui et Souha Antit et Delia Dhraief aux expressions et autres approches éclectiques alliant peintures, photographies et autres installations. Née en 1998, Delia Dhraief, qui vit et travaille en Suisse, propose un art multiple et explore différentes techniques, abordant collage, assemblage et installations. Avec les autres participants, elle fait partie de la plate-forme Archivart. Elle fait du matériau, ici le tissu, le sujet et l’objet de son œuvre, le sculptant au gré de ses attentes et aspirations. «Mon travail gravite autour de l’idée de la forme et sa relation à la couleur», note-t-elle. Gribouillis, collages, techniques mixtes, naïveté du trait et du tracé, le travail d’Anis Ben Jemaa est très imprégné par l’œuvre de l’Américain Basquiat. Surnommé «Le petit Anis», le jeune artiste, né en 1997, est un étudiant spécialisé en architecture d’intérieur.
L’exposition dévoile aussi les photographies de Oussama Zakraoui, un photographe indépendant et étudiant en architecture. Il s’est initié à la photographie en 2018, il se consacre à partir de 2020 à l’esthétique du quotidien ou de «l’ordinaire» comme il l’exprime. Il capte ce qu’il rencontre et croise tous les jours, considérant la photographie comme une forme de méditation et de connexion avec son environnement. Il a fait, pendant un an, de sa ville natale «Bargou» le terrain de ses explorations quotidiennes, en est sorti son premier livre de photographies auto-publié et intitulé «Erobâa».
Figuratives et centrées sur le féminin, les peintures de Souha Antit dévoilent une sensibilité formelle. Autodidacte, l’étudiante en médecine dentaire est passionnée de peinture depuis son enfance. Initiée à l’acrylique depuis ses 13 ans, elle ne cesse de peaufiner sa technique avec le souci, comme elle le note, de donner à ses œuvres un caractère plus distinctif. Mohamed Attia confronte les techniques, entre autres collage, peinture et illustration, pour raconter la société du spectacle. Une œuvre subtile aux compositions épurées mais au propos acide et incisif qui questionne notre actualité.
Courez vite découvrir les différents univers de ces artistes émergents. L’exposition se poursuit jusqu’au 26 septembre.