Tout semble rentrer dans l’ordre dans le camp des Tataouinis après les remous de l’entame de la préparation de la saison.
L’UST était sur le point de connaître et de vivre une mauvaise période avant même d’entrer dans le vif du sujet. Cela suite au départ surprise de son coach Mohamed Ali Maâlej au moment où la préparation de la saison battait son plein pour dégager une nouvelle ossature d’équipe valable en vue de bien négocier un championnat très délicat avec sa formule de deux poules et où les empoignades seront dures, que ce soit pour gagner une place pour le play- off ou pour batailler afin de ne pas être dans le groupe du play-out . Le retour de Mohamed Ali Maâlej aux commandes a été un retour à la raison et a coïncidé avec l’entame du Tournoi du regretté Lotfi-Sebti, organisé par l’équipe voisine l’USBG . C’était une épreuve test pour voir si tout est rentré dans l’ordre après la petite tempête du départ. Epreuve gagnée, puisque les Tataouinis ont remporté cette Coupe symbolique, alors que tout laissait penser que l’USBG , équipe organisatrice évoluant et jouant ses matches dans son arène, le stade du 7-Mars , était largement favorite pour s’en emparer . Deux victoires sur l’équipe nationale olympique et sur l’ASSoliman au Stade Mustapha- Douri de Midoun ont suffi pour que l’UST soit sûre de monter sur le podium sans attendre son dernier résultat face à l’USBG, le 3 octobre. C’est un petit exploit pour un club qui était dans la tourmente au départ et qui a montré qu’il est en train de se rebiffer et de se remettre sur les rails. C’est sûr que c’est de bon augure, mais ce n’est pas une raison quand même pour céder à une autosatisfaction assez prématurée ; surtout après la blessure délicate de l’un des meilleurs éléments recrutés (Chiheb Salhi, ligaments croisés et absence pour des mois) et en raison aussi des problèmes financiers que connaît le club. C’est expliqué par le retard du versement des subventions habituelles des sociétés pétrolières de la région de Tataouine.
