
Par Azdine Ben YAACOUB |
C’est à l’Alliance sportive, grande école de boxe de l’époque, que Tahar Ben Hassen apprend le métier sous le regard du célèbre Joe Guez, sur les traces de Victor Young Perez, Rezgui Guizani, Simon Bellaiche …
Passé professionnel, à Paris, il entame sa carrière par un K.O obtenu contre Michel Jamet le 14 avril 1966.
D’autres exploits arriveront, dont le plus beau, qu’il réalisa le 21 mai 1972 à Barcelone, lorsqu’il mit K.O l’Espagnol José Megra, champion d’Europe en titre et ex-champion du monde des plumes.
Classé au quatrième rang mondial de la WBC, la plus prestigieuse fédération, il a la chance de disputer une demi-finale mondiale au Mexique contre Clemente Sánchez, mais l’ambiance houleuse et le chauvinisme exacerbé du public le troublent et il est mis K.O à la suite d’un coup qu’il affirma être irrégulier.
Un roi sans couronne
Revenu en Tunisie, sa carrière professionnelle s’arrête aux championnats d’Afrique de boxe organisés à Tunis le 2 février 1974. Alors que le pays s’est enthousiasmé pour la finale du poids plumes qu’il dispute contre le Ghanéen David Kotei «le poison», Tahar Ben Hassen reçoit un terrible coup qui le met KO. Il lui faudra plusieurs mois pour revenir sur la scène en tant que formateur.
Rappelons enfin qu’il a passé une bonne partie de son enfance dans la famille de François Terranova, rue Fénelon (salle de Fitness—Quartier Belvédère).
Tahar Ben Hassen était mon ami—il était le parrain du grand gala de boxe championnat d’Afrique 7 novembre 1992 qui a vu la victoire du Tunisien Ali Saïdi sur le Zaïrois Rund Kanika, en présence de Taoufik Balbouli, Rezgui Guizani, Simon Bellaiche, Alphonse Halimi.
Paix à son âme