
Le programme est riche et diversifié. Il s’étend sur une semaine et comprend un carnaval, des activités culturelles, des soirées musicales et folkloriques, une course de chevaux, des compétitions sportives et de l’animation dans la zone touristique. Un contenu étoffé certes, mais bizarrement tronqué !…
Après deux années d’accalmie, en raison de la pandémie du Covid-19, le Festival national des éponges renaît de ses cendres, sur demande, il faut le signaler, du ministère de la Culture, et ce, pour animer la région du Sud-Est, durant la tenue du Sommet de la francophonie. Mais cet événement a été reporté pour l’année prochaine et le festival a persisté.
Le festival des éponges a débuté hier et se poursuivra pendant une semaine, en dépit des difficultés rencontrées par les organisateurs et notamment celles liées au budget alloué, ainsi que les imprévus qui surgissent à tout moment.
Quoi qu’il en soit, M. Samir Abichou, président du festival, n’a pas caché sa satisfaction des moyens de bord qui existent actuellement, tout en mettant en exergue les aides de tous genres « destinées à réussir cette 49e session, et émanant notamment des ministères de la Culture et du Tourisme et de l’Artisanat, l’Association des jeunes ingénieurs, Harayer Bledi, le Croissant-Rouge, les Scouts et les autorités locales qui nous ont facilité l’utilisation des espaces publics, ainsi que la détermination des membres actifs de ce festival ».
Le programme est riche et diversifié. Il s’étend sur une semaine et comprend un carnaval, des activités culturelles, des soirées musicales et folkloriques, course des chevaux ou fantazia, des compétitions sportives, animation dans la zone touristique…
Et la part de la mer ?
Un contenu étoffé certes, mais bizarrement tronqué. Il n’a pas beaucoup de rapport avec l’éponge et la mer. D’ailleurs, à Zarzis, la migration clandestine alimente toutes les conversations. L’association « Le pêcheur » fait parler d’elle tous les jours. Deux sujets qui ont un lien avec la mer. On aurait pu leur réserver une place dans cet événement. Cela dit, puisqu’il s’agit d’un festival qui met en valeur un animal marin qui est l’éponge, les organisateurs auraient dû :
– penser à organiser un petit rassemblement et une exposition de quelques produits maritimes dont les éponges et prévoir une conférence qui parle de cet animal, à l’Ecole professionnelle de la pêche.
– prévoir le déroulement du carnaval au port de pêche, là où les marins pêcheurs ont organisé dernièrement un sit-in de 20 jours.
– faire participer l’Association « Le Pêcheur » qui a beaucoup de choses à évoquer à propos de la pêche des éponges, à travers l’histoire.
– organiser une visite après autorisation au cimetière des jardins d’Afrique où sont enterrés des Africains.