Action associative et climat: une Lueur d’espoir

Par Slimen Lamine Ben Youssef  (communicateur-coordinateur du réseau associatif FEYKIN LBIETNA) |


Les décideurs sont réunis depuis le 31 octobre dernier à Glasgow  pour  participer à la COP 26 et envisager des mesures décisives esquissant le processus d’autodestruction accéléré de la planète. Les acteurs de la société civile, eux, agiront encore une fois afin de pousser vers des résolutions équivalentes aux défis et risques menaçant la survie de l’humanité.

Des actions sont en cours déjà, conduites par des organismes internationaux, tels que la GIZ, le Pnud, l’Uicn et le WWF ainsi que l’Heinrich Böll Stiftung, soutenant les efforts des associations et encadrant leur démarche afin de bien transmettre le message pertinent au bon moment.

Les organisations de la société civile multiplient leurs actions de sensibilisation de formation et de communication afin de toucher le maximum de citoyens. Des actions visant une implication plus large des communautés et  une contribution effective à la mise en place d’une politique climatique et environnementale tant attendue.

Des dizaines d’associations tunisiennes continuent avec leurs propres moyens et parfois avec un soutien des bailleurs de fonds à mettre en œuvre des projets types pouvant servir de modèles de démonstration des possibilités d’adaptation et de réduction des effets des changements climatiques. Des ONG se sont penchées également sur les impacts prévisibles des changements climatiques sur les écosystèmes, en lançant des actions fédératrices inscrites dans le cadre du « Programme de petites initiatives pour les organisations de la société civile de l’Afrique du Nord « PPI Oscan» » visant la protection des sites vulnérables.

L’objectif étant d’aboutir à des résultats probants et de convaincre les autorités quant à l’urgence de promouvoir ces initiatives participatives en vue d’adopter une vision globale engageant la totalité des parties concernées dans des actions et projets horizontaux, sectoriels et régionaux.

Une coordination plus dynamique entre les organisations de la société civile (OSC),  les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds en matière de climat, de développement durable et d’économie verte est plus que nécessaire.

La mobilisation de la société civile, à travers des actions menées par le réseau de Tunisie verte Fted Randet et « Feykin Lbietna », a démontré le grand potentiel et l’apport que pourrait manifester le tissu associatif afin de bien cristalliser les options et les orientations stratégiques et assurer une forte implication citoyenne à ces choix.

Une véritable alliance entre ces parties prenantes et une maîtrise rationnelle de la  gouvernance  contribueront sans doute au traitement des questions climatiques et environnementales les plus urgentes.

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