Le monde est confronté à une urgence planétaire multidimensionnelle. Nous vivons dans une période où deux menaces existentielles cohabitent et mettent en péril les moyens de subsistance de milliers de personnes: une pandémie qui a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes, et un changement climatique dont les effets à long terme exacerbent les dangers déjà dans nos vies. Les Etats s’activent aujourd’hui pour assurer un monde capable de produire une richesse durable et garantir un modèle de développement pour la planète et non à ses dépens.
Trois jours après l’ouverture des assises de la COP 26 sur le climat à Glasgow au Royaume-Uni —qui se poursuivront jusqu’au 12 novembre prochain—, un événement historique pour soutenir les efforts de la communauté internationale dans les domaines de l’environnement et du climat, le but est de protéger la planète Terre et se concerter autour des mesures à même de garantir la mise en œuvre des engagements en matière de développement durable.
Convaincue de l’importance de l’environnement dans la réalisation du développement, la Tunisie demeure pleinement disposée à répondre à l’appel du climat et joindre sa voix et ses efforts aux travaux de cette conférence, formant le vœu que les recommandations devant la sanctionner soient judicieuses et efficaces pour être généralisées dans les pays et continents aux caractéristiques climatiques identiques.
Ce sera, à l’évidence, l’occasion pour traiter des questions climatiques et inciter les pays avancés à assumer leurs responsabilités historiques, tout en prenant en considération les différences entre ces pays et ceux en voie de développement.
Durant la COP 26, qui sera en quelque sorte la dernière chance pour sauver la planète du dérèglement climatique, les pays doivent aller plus loin que ce qu’ils ont fait à Paris pour honorer leurs engagements. Ils doivent ainsi présenter des objectifs de réduction des émissions plus ambitieux d’ici à 2030, afin de parvenir à des émissions net zéro au cours des années à venir.
