
Les organisateurs auraient pu rectifier le tir en introduisant d’autres thèmes ayant un rapport avec cet animal marin ou changer les lieux du déroulement de quelques compétitions programmées.
C’est étonnant de voir, pour la première fois, le festival des éponges tourner carrément le dos à la mer. En effet, le programme de cet événement, qui est à sa 49e session, n’a rien à voir avec les éponges et la pêche. Pourtant, dès la parution du programme, les critiques et les propositions ont fusé de partout, sur Facebook ou dans les cafés.
Ainsi, les organisateurs auraient pu rectifier le tir en introduisant d’autres thèmes ayant rapport avec cet animal marin ou changer les lieux du déroulement de quelques compétitions programmées dans les oliveraies, simultanément avec la campagne de la cueillette, et les transférer sur la corniche et près du port et l’école professionnelle de pêche, surtout que les conditions climatiques s’y prêtent cette semaine.
Un défi
Samir Abichou, directeur du festival, a reconnu, en quelque sorte, le manque de quelques thèmes ayant un lien avec l’éponge et il a imputé cela aux difficultés matérielles. « Tout est tombé dans l’eau avec le report du Sommet de la francophonie pour l’année prochaine et les promesses non tenues par les ministères de la Culture et du Tourisme, concernant le côté matériel », déclare-t-il. Et d’ajouter : « A part Djerba , Médenine et Béni Khédache, certains festivals et associations ont abdiqué, faute de moyens. De notre part, malgré les difficultés matérielles, nous avons tenu bon, avec quelques sponsors, l’aide des scouts, l’Association des jeunes ingénieurs et la détermination des membres pour relever le défi, sachant que nous nous sommes fixé un autre objectif qui consiste à préparer dès à présent la prochaine session qui coïncidera avec le 50e anniversaire de ce festival ».