Un tournoi jugé unanimement utile, mais le chemin de la préparation est encore long…
Pour une fois, la divergence (des vues) le cède à la concordance à propos du bilan du tournoi des quatre nations qui s’est déroulé le week-end dernier à Hammamet. En effet, une unanimité s’en dégage : un tournoi utile et bon à prendre. Et c’est vrai, dans la mesure où il a, et c’est l’essentiel, levé le voile sur les insuffisances dont souffre encore le sept national, les satisfactions étant généralement reléguées au second plan en matière de préparation. Commençons donc par les épines pour relever le rendement inquiétant de la défense: fébrilité, mauvais placement des joueurs (notamment à l’axe central), repli lent sur les contres adverses et failles à gogo à la première application de la défense avancée. Ce n’est pas que nous ne comptons pas de bons défenseurs, mais le problème est que ceux qui ont été utilisés dans ce compartiment ont fait preuve, la plupart du temps, d’une mésentente criarde pour avoir rarement évolué ensemble. Inquiétant, disions-nous, car ce n’est assurément pas avec une telle défense qu’on pourra neutraliser les dangereux attaquants égyptiens lors de la prochaine expédition de la CAN (Maroc, 13-27 janvier 2022). Des remords ? Oui, quand on sait que le sélectionneur a, pour des raisons très peu convaincantes, refusé la convocation de nos… meilleurs défenseurs, en l’occurrence Marouane Chouiref, Oussema Hosni, Elyès Hachicha et Mohamed Soussi. Soit des guerriers aguerris derrière et, de surcroît, très performants devant.
Côté roses maintenant, avec les promesses étalées par les jeunes Ben Mawa, Jellouz, Mergheli et surtout le gardien qui monte Assil Nemli. Cela, outre la confirmation de Maâref et Bhar.
Un air portugais ?
Tout ce beau monde sera, en principe, reconduit à l’occasion du prochain stage, sans compter ceux qui font partie de la liste élargie et qui pourraient venir s’y joindre, en compagnie des autres pros, dont un gardien de nationalité tunisienne qui fait aujourd’hui fureur au championnat professionnel du Portugal.
Mohsen ZRIBI