Accueil Sport Wushu Kung fu — Finales du championnat national: En vue de lendemains meilleurs

Wushu Kung fu — Finales du championnat national: En vue de lendemains meilleurs

Un sport riche en potentialités et en talents qui méritent davantage de sollicitude

Le légendaire Bruce Lee, roi incontesté et incontestable du kung-fu, a fait aussi école en Tunisie où ce noble sport de combat, en dépit des moyens insignifiants mis à sa disposition, continue de nous valoir des satisfactions sur les scènes arabe, africaine et internationale. Pour en avoir le cœur net, il suffira d’un saut, ce dimanche à la Cité des jeunes d’El Menzah, où se dérouleront les finales du championnat national, filles et garçons. De beaux spectacles en perspective qui, outre leur côté attractif, vont assurément démontrer l’essentiel, à savoir que ce sport se porte bien et a même de fructueuses années devant lui. Vous savez pourquoi ? Tout simplement, parce qu’il a une formidable famille qui l’entoure de dévouement. Et cela, en dépit des rares soubresauts et zones de turbulence qui l’ont parfois secoué sans pour autant parvenir à le mettre KO. C’est pourquoi, dans l’attente de la tenue des élections sur lesquelles travaille aujourd’hui le comité provisoire de la fédération mis en place par le ministère, il faut formuler l’espoir de voir cette discipline bénéficier d’une meilleure sollicitude de la part de la tutelle et, pourquoi pas, des sponsors.

Boughenia, l’étoile qui monte

Revenons maintenant sur le tapis de jeu pour dire que l’édition du championnat national de demain pourrait nous offrir de belles découvertes de talents en herbe. En parallèle, des confirmations ne sont pas à exclure. Nous pensons, entre autres, au jeune champion Mohamed Ali Boughenia qui sera, prévoient plus d’un expert en wushu kung fu, un spectacle à lui seul. 19 ans (le 23 novembre prochain), il voit déjà grand: champion de Tunisie à cinq reprises, champion d’Afrique en Égypte et récemment médaillé de bronze aux mondiaux des jeunes. Détenteur du 1er dan de la ceinture noire, Mohamed Ali a eu la chance d’avoir pour papa un vieux champion en kung fu qui  préside le club El Amel de Borj Louzir (La Soukra) où le fiston a fait ses premiers pas avant de devenir aujourd’hui l’étoile qui monte.

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