C’est une maladie contagieuse, virulente, due à un parvovirus. Assez fréquent et extrêmement résistant, il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes, des mois, voire des années, à la surface des murs et des sols, et dans la terre.
Fréquente chez le jeune chien, la parvovirose est également une maladie d’élevage, responsable d’une mortalité élevée des chiots entre 4 et 6 semaines.
L’expression clinique est grandement modulée par l’âge, la race et les circonstances épidémiologiques : transport, rassemblement des chiens.
L’incubation est généralement de 3 à 4 jours et la forme classique est une gastro-entérite sévère, dont les signes classiques sont la fatigue, le refus de boire et de s’alimenter, des vomissements, ainsi qu’une diarrhée intense, hémorragique et nauséabonde associés à une douleur abdominale. Une déshydratation grave s’installe rapidement, ainsi qu’une déficience du système immunitaire conduisant à la mort.
Chez certains chiots, une atteinte du cœur peut provoquer une mort subite.
Pour les chiots âgés de 4 mois jusqu’à une année et ayant tous leurs rappels de primovaccination, même s’ils sont contaminés, le pronostic est moins sombre et l’évolution la plus probable est une guérison après le 5e jour de l’apparition de la maladie.
Dès l’apparition des premiers symptômes, il existe des tests rapides pour orienter le vétérinaire vers une parvovirose.
Le traitement de la parvovirose n’est que symptomatique pour éviter la déshydratation et les symptômes digestifs. Donc, la prophylaxie reste primordiale et elle est de deux types: sanitaire et médicale.
La prophylaxie sanitaire reste indispensable, compte tenu de la grande résistance de l’agent infectieux, en utilisant de l’eau de javel diluée 1\30.
Quant à la prophylaxie médicale, elle consiste à la vaccination avec un vaccin vivant à virus homologue qui a démontré son efficacité pour protéger contre la parvovirose.
Pour un animal isolé, la primovaccination est primordiale, puis un rappel après un an.
En collectivité, le plan de prophylaxie doit être adapté à la situation épidémiologique. On peut être conduit dans les effectifs infectés à vacciner dès la 6e semaine et répéter les injections tous les 10 jours jusqu’à la 12e semaine. Le programme de vaccination doit être adapté à la situation épidémiologique de l’élevage et au programme de vaccination de la génitrice.