Au moment où dans certains arrondissements, l’infrastructure de base s’améliore — et c’est tant mieux—, les routes, les trottoirs, l’éclairage… à Souihel se détériorent dans cette zone touristique.
Jamais l’arrondissement de Souihel, la zone la plus peuplée de Zarzis, n’a été aussi abandonnée par la municipalité que lors du mandat en cours, et ce, depuis sa création.
Quand on la compare aux autres arrondissements, on peut dire, sans risque de se tromper, qu’aucun projet, grand ou petit, n’a vu le jour dans cette localité.
Pourtant, il s’agit d’un arrondissement qui a par le passé décroché à deux reprises le prix de la présidence de la République.
Contrairement à ses confrères, le chef d’arrondissement de cette zone, imposé et encarté par un parti politique, est la plupart du temps absent puisqu’il travaille à Tataouine. Les protestations des citoyens n’ont mené à rien tant que l’autorité locale décide de tout et garde les yeux fermés envers ce site, au vu et au su de tout le monde.
En effet, au moment où dans certains arrondissements, l’infrastructure de base s’améliore et c’est tant mieux, les routes, trottoirs, l’éclairage … à Souihel se détériorent dans cette zone touristique. Même les camions, qui ramassaient les ordures et que leurs propriétaires garaient à l’entrée d’un hôtel n’ont pu être transférés vers le parc municipal qu’après des protestations de la part des riverains, sans intervention de la commune.
Dernièrement, le festival de l’éponge, censé, au moins en partie, se dérouler à Souihel, a été organisé dans sa totalité dans la partie Ouest de la ville, loin de la mer !
Et, pour la fête de l’arbre, quelques activistes de la place ont choisi l’endroit : une piste sanitaire qui longe la montagne puis ils se sont déplacés vers une autre commune afin de se procurer des plants pour reboiser leur arrondissement.
L’état des lieux dans cet arrondissement municipal n’est plus comme avant. Des revenants parmi des touristes européens l’ont remarqué et c’est probablement la raison pour laquelle certains étrangers ont vendu leurs habitations et quitté la ville.
Par ailleurs, le Conseil municipal a tenu vendredi, 19 novembre, sa quatrième session ordinaire dont le programme a comporté :
-L’approbation du budget 2022.
-Investissements et partenariats 2022.
-Révision de quelques sous-traitances.
Et ce sont toujours les mêmes conseillers qui ont monopolisé la parole et décidé de tout, soutenus bien sûr par le maire ; autrement dit, on n’est pas sorti de l’auberge.
Lihidheb Mohsen
23 novembre 2021 à 12:56
Dans l’esprit de cet article évocateur, ces élus, n’ont excellé que dans l’industrie fructueuse des trottoirs n’importe où, ou l’enlèvement des voitures mal garées du petit peuple….. autrement, il y a des choses très graves que la sagesse millénaire refuse de divulguer….