Les automobilistes sont les premiers à se plaindre de l’état des routes en Tunisie. Quelques années, voire quelques mois après leur construction, elles ont tendance à rapidement se dégrader. L’enrobé fond comme neige au soleil;la chaussée finit par s’affaisser et se craqueler, des nids-de-poule et des ornières font leur apparition. Certaines routes se dégradent plus rapidement que d’autres, probablement à cause de la forte sollicitation de ces dernières, du fait de la densité du trafic. Il ne s’agit pas là de la seule cause à l’origine de la détérioration de l’état des routes.
Les conditions météorologiques et les matériaux utilisés pour leur construction sont également mis en cause. Mais ce n’est pas là l’unique raison à l’origine de l’état actuel dans lequel se trouvent nos routes. Les citoyens et les automobilistes qui habitent et circulent dans des zones urbaines où les routes sont en mauvais état reprochent aux communes de faire appel à des promoteurs sans scrupule pour aménager et réhabiliter les routes et de ne pas procéder, par ailleurs, à l’entretien régulier des axes et tronçons qui relèvent des périmètres communaux.
D’ailleurs, la photo qui a circulé récemment sur les réseaux sociaux et sur laquelle on peut voir un véhicule de la municipalité de l’Ariana enfoncé dans une ornière a soulevé moult commentaires et remarques sarcastiques car, pour ceux qui l’ont commentée, il s’agirait tout simplement de «l’arroseur arrosé!».