Handball— 3e stage du sept national: Renforts koweïtiens

La CAN du Maroc sous la menace du nouveau variant pandemique Omicron ?

Après un long stage de deux semaines à Sousse, le sept national a renoué, depuis mardi, avec son QG fétiche de Nabeul, et ce, dans le cadre de ses préparatifs de la CAN qu’abritera la ville marocaine Al Ouyoun du 13 au 23 janvier prochain. Vingt-deux joueurs sont mobilisés pour ce troisième rassemblement, pratiquement les mêmes que le sélectionneur avait déjà précédemment choisis . Seule nouveauté :la convocation d’une partie de l’armada tunisienne exerçant dans le championnat koweïtien et composée de Mohamed Ridha Frad, Jilani Maaref et Elyes Zammel.

Si le premier nommé a toujours fait partie, ces trois dernières années, de la liste des 18, le second retrouve, à l’occasion, l’équipe nationale après une longue absence, tandis que le troisième, jusque-là injustement oublié, est à son baptême de feu.

En attendant les pros 

L’actuel stage, dont les séances quotidiennes ont pour théâtre la salle de Béni Khiar, sera, en grande partie, consacré au côté physique, étant donné d’une part le manque de compétition que traînent la plupart des joueurs et, d’autre part, le rythme infernal auquel seront soumis ces derniers au Maroc. Ce problème, heureusement, ne se pose pas pour nos pros évoluant en Europe et en Egypte, soit dans des championnats de haut niveau.

Aux dernières nouvelles, ils sont au point, et nous en aurons le cœur net dès leur débarquement, entre le 22 et le 25 courant, à Tunis pour être du voyage prévu le 26 décembre en Pologne où le sept national prendra part à un tournoi international aux côtés de ses homologues hollandais, japonais et polonais.

La CAN compromise ? 

Si le Maroc semble être fin prêt à quasiment tous les niveaux pour organiser la CAN de janvier prochain, il est à craindre que cette édition soit reportée sine die, à cause de la persistance de l’épidémie du covid_19 et de la poussée du nouveau variant Omicron. Cette menace de report est, d’ailleurs, d’autant plus sérieuse que les autorités marocaines ont tôt fait de fermer leurs frontières au trafic aérien international.