La Cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a souligné, lors de l’ouverture des assises de la 35e édition des Journées de l’entreprises, l’impératif d’avoir confiance dans les forces vives du pays pour assurer une relance dynamique de l’économie nationale. A travers cette déclaration, l’exécutif met en avant l’esprit constructif et de mobilisation de toutes les parties prenantes (opérateurs économiques, organisations patronales et syndicales, économistes, investisseurs et autres) qui ont fait preuve de résilience pour soutenir l’ensemble des secteurs en crise économique permanente, examiner les priorités et les difficultés à même de trouver des solutions. .
Dans un contexte national marqué par le manque de visibilité lié à la crise sanitaire (covid-19) et de ses répercussions sur l’économie nationale et mondiale, et en vue d’atténuer ses effets sur plusieurs secteurs, l’Utica a élaboré un plan de sauvetage de l’économie nationale qu’elle a présenté récemment à la Cheffe du gouvernement. Un plan contenant plusieurs suggestions et actions permettant d’amortir les chocs économiques et sociaux et de renforcer la résilience de l’économie nationale à absorber les répercussions de cette crise. Le plan s’articule autour de plusieurs axes dont la compétitivité du site Tunisie, le financement des secteurs et des entreprises en difficulté, la modernisation et la digitalisation de l’administration, l’incitation à la production des énergies renouvelables, la maîtrise des prix et l’amélioration du pouvoir d’achat….
Samir Majoul, président de l’Utica, devait rappeler que tout ce que souhaitent les chefs d’entreprise, c’est l’assainissement du climat des affaires pour qu’ils puissent redémarrer leurs activités dans les meilleures conditions possibles. Majoul a, par ailleurs, appelé à libérer toutes les forces vives et lever toutes les barrières qui entravent l’impulsion de l’investissement et l’exportation.
En se référant aux propos de la Cheffe du gouvernement Najla Bouden, le président de l’Utica a affirmé la mobilisation totale de l’union dans la concrétisation du processus des grandes réformes strcturelles et du rétablissement des équilibres financiers et économiques que le gouvernement va entamer dans son programme de relance économique. Cela, outre l’activation des facteurs de développement, de croissance et de sauvetage du tissu entrepreneurial, sachant que la cheffe du gouvernement a insisté, dans ce contexte, sur l’approche participative de toutes les parties concernées dans le traitement des dossiers vitaux, en l’occurrence le déficit budgétaire, l’économie informelle, les pertes colossales des entreprises publiques, le déficit des caisses de sécurité sociale, la pression fiscale, etc.