Chaque jour qui se lève, le sélectionneur national doit craindre de nouvelles contaminations au covid-19 qui rendraient sa tâche encore plus difficile, alors que la CAN n’a pas encore commencé.
Fallait-il annuler cette 33e édition de la CAN ou, néanmoins la décaler d’un ou de deux mois, le temps que la vague Omicron se calme ? La meilleure idée aurait été de retarder l’échéance, sauf qu’avec un calendrier international déjà bien rempli à cause des qualifications au Mondial 2022, il est presque impossible de caser le tournoi continental qui pose déjà problème aux clubs européens.
Cela dit, la vague Omicron n’a pas épargné notre sélection nationale. Après Ferjani Sassi et Wajdi Kechrida, voilà le tour de Youssef Msakni d’attraper le covid. Son test PCR en date du 2 janvier a été positif. Selon les règlements actuels de la CAF, la liste des 28 joueurs envoyée le 30 décembre 2021 ne peut être changée. Un joueur atteint par le covid-19 après cette date ne peut être remplacé. Les sélections nationales participantes à la CAN du Cameroun ayant eu droit à une liste de 28 joueurs au lieu de 23. De ce fait, Msakni ne sera pas remplacé. Reste à savoir maintenant s’il sera retenu ou pas pour la CAN. Si oui, une logistique doit être mise en place pour qu’il regagne la sélection au Cameroun. Le départ de la délégation nationale à Yaoundé étant prévu pour demain.
Au cas où Youssef Msakni serait retenu pour la CAN, malgré le covid, cela créerait un malaise au sein de l’équipe nationale étant que Kechrida et Sassi ont été écartés de la liste des 28 à cause de ce virus, selon la version officielle, sachant que ces derniers ont repris les entraînements avec leurs clubs respectifs. Alors covid ou pas covid ? Le maintien ou pas de Msakni dans la liste des convoqués pour la CAN devrait éclairer, un tant soit peu, notre lanterne.
Sur le plan épidémique, la sélection nationale n’est pas à l’abri de nouvelles contaminations. Chaque jour qui se lève, le sélectionneur national doit craindre de nouvelles contaminations au covid-19 qui rendraient sa tâche encore plus difficile, alors que la CAN n’a pas encore commencé. Cette CAN sera particulièrement difficile à négocier avec la pandémie qui fait de nouveaux ravages.
Cap sur le Chtioui
Après l’incident de la coupure de l’électricité survenue la veille au terrain annexe de Radès qui a causé l’annulation pure et simple de la séance d’entraînement, notre team national a mis le cap, lundi, sur le Stade Abdelaziz-Chtioui de La Marsa. La bonne qualité de la pelouse centrale de ce stade a encouragé le staff technique national à y installer ses quartiers pour les entraînements.
Le groupe a commencé à prendre forme lundi avec l’arrivée, entre autres, de Hannibal Mejbri, Ali Maâloul, Issa Laidouni ou encore Naïm Sliti. En tout, ils étaient 24 joueurs à prendre part à la première séance d’entraînement de ce second stage. Un nombre suffisant pour que Mondher Kebaïer attaque sans tarder les volets technique et tactique. L’aspect physique a également été au menu des entraînements, vu que les joueurs évoluant à l’étranger viennent de débarquer de leurs clubs avec lesquels ils étaient en compétition, alors que les locaux ne le sont pas, étant dormé que le championnat de Tunisie est à l’arrêt. Il fallait mettre tout le monde sur un pied d’égalité en termes de condition physique.
Pour rappel, l’équipe de Tunisie disputera après-demain son unique match amical au menu des préparations. Ce sera sur place, au Cameroun, contre la Sierra Leone.