Accueil Société Donner à une savonnerie artisanale tunisienne un brand international: Un défi à relever

Donner à une savonnerie artisanale tunisienne un brand international: Un défi à relever

Qu’est-ce que pourrait avoir en commun un financier international, gérant un fond d’investissement à partir de la Tunisie sur le Maghreb et certains pays d’Europe, et….un atelier de savon artisanal ? Sinon le désir de faire de cette savonnerie ….un brand international.

C’est le challenge que s’est offert Adel Dajani, banquier palestinien, installé en Tunisie depuis des décennies, amoureux des senteurs, et convaincu que le savon est « le » nouveau parfum.

Dans cet atelier où il a décidé d’investir et pour le lancement duquel il a créé une start up, au milieu des couleurs, des senteurs, des mélanges, Adel Dajani est un homme heureux. Mais un banquier qui n’oublie jamais les chiffres. Car lancer un « brand », en faire un label international, l’imposer hors de nos frontières n’est pas tâche aisée. Les premières difficultés provenant souvent des lenteurs administratives et des formalités sans fin qu’il a rencontrées.

« Ailleurs, j’aurais fait en une semaine ce qui me demande des mois en Tunisie. Mais c’est ici que je veux le faire».

Bioga—c’est le nom tunisien de la marque, Oyat, celui d’une ville médiévale du Maghreb étant le nom adopté pour le marché étranger, est une ligne bio qui se décline en savons, bien sûr, mais aussi en crèmes, huiles, shampoings, émulsions, et mille et une interprétations.

L’imagination et la virtuosité de Toumadher Gharbi, la créatrice, semble sans limite. Rien de ce qui a une odeur n’échappe à sa créativité : plantes, fleurs, racines, fruits, épices, huiles, traités seuls ou en alliage, en pâte, en copeaux, en galets, en boules, en cubes, en cœurs. C’est coloré, joli, appétissant. Et c’est totalement et rigoureusement bio.

Cela traite les problèmes de peau, les taches de soleil, les démangeaisons du cuir chevelu. En un mot, cela vous fait du bien. Adel Dajani, en banquier averti, a vu toutes les possibilités de cette ligne tunisienne. Il souhaite en défendre les couleurs au-delà des frontières. En Suisse, où il l’exporte déjà, en Angleterre où il a ses réseaux, mais aussi partout en Europe où il ambitionne de s’implanter.

Charger plus d'articles
Charger plus par Alya HAMZA
Charger plus dans Société

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *